Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Alain Delon : Retour sur dix films emblématiques de l'acteur

 

 

La photographie originale d'Alain Delon prise par Jean-Marie Périer en 1966 (recadrée).

 

 

 

Le 8 novembre 2015, Alain Delon fête ses 80 ans. l'occasion de revoir sa carrière à travers 10 films. Bien sûr la carrière de l'acteur ne s'arrête pas qu'à ces films. Il s'agit là d'un petit panel de l'immense filmo de l'acteur :

 

 

 

"Plein soleil" (René Clément, 1960)

Pourquoi ce film ?

 

Pour la première, Alain Delon dévoile son sex-apeal dans un film au suspense redoutable. Il croise déjà un Maurice Ronet qu'il maltraite ici comme il le fera dans "La piscine" quelques années plus tard. Un must.



 

 

 

 

"Le guépard" (Luchino Visconti, 1963)

Pourquoi ce film ?

 

Évidement il n'est pas question ici d'oublier l'autre film énorme du duo Visconti/Delon, "Rocco et ses frères". Mais on ne peut nier que "Le guépard", Palme d'or cannoise, avec ses deux légendaires partenaires que sont Burt Lancaster et Claudia Cardinale a une saveur particulière.

 

 

 

 

 

 

 

 


"Le samouraï" (Jean-Pierre Melville, 1967)

Pourquoi ce film ?

 

Voilà plus de 40 ans que des cinéastes du monde entier, Tarantino en tête, citent ce film comme une des plus grandes références dans l'histoire du polar. Delon, dans un rôle quasi muet, y est époustouflant.

 

 

 

 

 

 

"La piscine" (Jacques Deray, 1969)

Pourquoi ce film ?

 

Indéniablement le film le plus marquant du couple Alain Delon/Romy Schneider, qui n'étaient déjà plus ensemble au moment du tournage. Un film sensuel, au scénario implacable. Le couple n'a jamais sans doute été aussi beau que dans ce film.

 

 

 

 

 

 

"Le clan des siciliens" (Henri Verneuil, 1969)

Pourquoi ce film ?

 

On ne peut pas bien sûr ne pas évoquer la complicité qu'eut Alain Delon avec celui qu'il définit comme son maître : Jean Gabin. Après le très bon "Mélodie en sous sol" du même Verneuil, "Le clan des siciliens" est l'oeuvre la plus célébre de leurs trois collaborations. La présence du grand Lino Ventura n'y est pas pour rien.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Le cercle rouge" (Jean-Pierre Melville, 1970)

Pourquoi ce film ?

 

Cette nouvelle collaboration avec Jean-Pierre Melville dans un polar haut de gamme permet à Alain Delon de donner la réplique à Yves Montand, Gian Maria Volonte et surtout Bourvil, dont il fut le "fils" dans "Le chemin des écoliers", déjà très malade au moment du tournage et qui mourut d'ailleurs avant la sortie du film.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Borsalino" (Jacques Deray, 1970)

Pourquoi ce film ?

 

Pour la rencontre au sommet entre Delon et Belmondo bien entendu. Les deux plus grosses stars de cette fin des années 60 ont déjà des films communs mais jamais en tant que vedettes. "Borsalino" est LE film attendu de cette année 70. Le film bénéficie d'une campagne publicitaire comme on n'en a jamais vu. Le succès sera au rendez vous même si le film et les entrées sont légèrement en dessous des attentes. Une guerre d'ego fâchera les deux acteurs durant plusieurs années et il faudra attendre près de 30 ans pour les revoir tourner ensemble...

 

 

 

 

 

 

 

 

"La veuve Couderc" (Pierre Granier-Deferre, 1971)

Pourquoi ce film ?

 

Pour la rencontre Delon/Signoret. Si le bel Alain a eu les plus prestigieuses partenaires féminines, Simone Signoret occupe une place à part. Les deux acteurs se retrouveront pour "Les granges brûlées"

 

 

 

 

 

 

 

"Deux hommes dans la ville" (José Giovanni, 1973)


Pourquoi ce film ?

 

La dernière collaboration d'Alain Delon avec Jean Gabin se fait autour d'un plaidoyer contre la peine de mort, alors en place en France. L'occasion pour Delon de donner la réplique à des petits jeunes se nommant Bernard Giraudeau et Gerard Depardieu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Notre histoire" (Bertrand Blier, 1984)

Pourquoi ce film ?

 

A une époque où ses polars comme ceux de Belmondo, son grand rival, commencent à moins bien marcher Delon s'essaie dans un cinéma qu'il connaît moins. En acceptant ce film de Blier, Delon nous offre une de ses plus belles prestations qui sera récompensée d'un César qu'il ne viendra pas chercher. Ce qui lui vaudra d'être chambré par Coluche...

 

 



08/11/2015
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 327 autres membres