Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Amanda »

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« Amanda » confirme, quelques mois seulement après « Première année », une nouvelle phase dans la carrière de Vincent Lacoste qui affiche une maturité grandissante nettement visible.

 

Sa première insertion dans le monde de la paternité, comme c’est indirectement le cas ici, accroît cette impression. Jonglant avec tact sur les émotions diverses voulues par son personnage, Lacoste aborde ce virage de sa carrière avec intelligence. 

 

D’autant que le comédien sait trouver les bons scenarii comme ici avec cette histoire originale pas avare en surprises et scènes bien trouvées. Mickhaël Hers nous étonne parfois, ne serait ce que par le choix de l’événement qui va bouleverser la vie de son personnage central. Un choix terriblement d’actualité qui semble devenir ici aussi plausible qu’un accident de la route.

 

Le cinéaste enchaîne des scènes fortes tout en atténuant par moment son sujet principal par des instants légers, tendres, drôles parfois. Si les scènes entre Vincent Lacoste et la surprenante Isaure Maultrier sont réellement touchantes et réussies, le réalisateur se montre plus vague sur la relation amoureuse de son personnage central. Il faut dire que cette histoire secondaire revient de façon trop épisodique pour susciter l’intérêt qu’elle mériterait. C’est dommage car Stacy Martin apporte toute la tendresse et la fragilité attendues par son personnage. 

 

Inégal dans sa construction, « Amanda » demeure cependant un très joli film où l’ennui n’est jamais de la partie et dans lequel souffle un éternel vent d’espoir.

 

 



26/11/2018
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