Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"Dalida"

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Il y a beaucoup de "Cloclo" dans "Dalida". Entendons nous bien, les vies des deux artistes différent en bien des points mais pourtant offrent des similitudes assez flagrantes.

 

D'où cette impression de voir deux œuvres à la schématique rapprochante offrant chaque fois un portrait sans fard et éloquent de deux artistes hors du commun. Comme pour le film de Siri, pas besoin ici d'être fan absolu de Dalida pour apprécier le film. Bon évidement si on aime ses chansons, ca va aider à s'immerger dans ses mélodies qui arpentent le film tout du long.

 

Du reste, Azuelos nous présente un biopic dans sa pure tradition avec tout de même de jolies trouvailles de scénario ainsi que d'astucieux plans comme le jeu des miroirs lorsque la chanteuse se voit proposer une demande en mariage.

 

Azuelos ne tire jamais dans le mélodramatique facile et dresse un portrait honnête et sincère sans jamais glorifier l'immense star qu'était la chanteuse. Elle nous explique, au contraire, mieux comment la pauvre artiste en est arrivé à décider d'en finir avec la vie alors qu'elle avait, semble t'il, gloire et fortune.

 

Autour d'un casting impeccable servi notamment par des stars confirmées comme Jean-Paul Rouve, Patrick Timsit ou encore Nicolas Duvauchelle, la cinéaste s'est trouvé la perle rare en la personne de Sveva Alviti. La jeune inconnue est une Dalida bluffante et charismatique à souhait. Elle est la vraie révélation du film. Aussi à l'aise dans les séquences sombres que dans les envolées chantantes, elle apporte toute son énergie pour camper au mieux l'idole de toute une génération. Elle peut d'ores et déjà préparer son discours pour les César 2018 en tant que meilleur espoir...



28/01/2017
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