Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

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Dix choses à savoir sur "Le sillage de la violence"

 

 

Injustement méconnu du grand public "Le sillage de la violence" ("Baby the rain must fall") est pourtant l'un des plus beaux de la filmographie de Steve McQueen.
Aussi aberrant que cela puisse paraître, en janvier 2015, ce film n'existe toujours pas en dvd chez nous. Seule une relative pauvre édition américaine semble survivre...

Voici dix choses à savoir sur ce très beau film :

1/Une pièce de théâtre 

Avant le film, il y a d'abord une pièce  d Horton Foote intitulée  "Travelling  lady" qui fut joué notamment à Brodway


2/ Une première adaptation de Robert Mulligan

Le réalisateur s'intéresse une première fois à la pièce et en réalise une adaptation en direct toujours sous le même titre "Travelling lady" pour la télévision.

3/ Une co-production de premier choix

Pour l'adaptation pour le cinéma, Mulligan demande à Horton Foote d'en écrire le scénario en développant le personnage masculin, plus en retrait dans la pièce.
Mulligan et Foote avaient déjà travaillé ensemble sur "Du silence et des ombres" qui valut à l'auteur de la pièce l'Oscar du meilleur scénario tandis que la star du film, Gregory Peck, reçut l'Oscar du meilleur acteur.
Steve McQueen est rapidement sollicité pour jouer le rôle principal.
L'acteur devient d'ailleurs , via sa maison de production Solar, co-producteur du film avec Mulligan et Alan J. Pakula.

4/ Une collaboration qui a déjà fait ses preuves

"Baby, the rain must fall" ("Le sillage de la violence") est la deuxième collaboration de Robert Mulligan avec Steve McQueen après "Love with a proper stranger "("Une certaine rencontre")

5/ Une dernière 


"Le sillage de la violence" est le dernier film en noir et blanc tourné par Steve Mcqueen

6/ Une dernière (bis)

Le film est également le dernier composé par Elmer Beŕnstein dans lequel figure Steve Mcqueen. Le célèbre compositeur en aura fait quatre en tout : "Les sept mercenaires", certainement sa plus célèbre musique, mais aussi "La grande évasion", "Une certaine rencontre" et donc celui ci.

7/ Une idylle sur le tournage 

Dans son livre consacré à Steve, "My husband, my friend", Neile Adams, la première épouse de l'acteur, raconte que son mari d'alors et l'actrice principale, Lee Remick, eurent une idylle.
Cette information fut cependant démentie par Lee Remick.
Notons que Steve Mcqueen eut, semble t'il, déjà une romance avec sa partenaire du précédent Mulligan. Natalie Wood...

 

 

8/ Un tournage marqué par un drame mondial 

Le film était en plein tournage au Texas le 22 novembre 1963 quand fut annoncé, non loin de là, l'assassinat du président Kennedy.
William Claxton, photographe et ami de Mcqueen, prit des photos sur le vif de l'acteur, mais aussi de l'équipe, apprenant la terrible nouvelle.

 

 

 

 

 

 

9/ Steve apprend la guitare 


Pour être au plus près de son rôle, Steve McQueen n'hésita pas à apprendre la guitare.
"Baby, the rain must fall", le titre original du film, fait allusion à une chanson chantée par l'acteur dans le film.

10/ Un échec commercial 

Sorti le 15 janvier 1965 aux États-Unis, le film fit un flop.
Il semblerait que l'image de "looser" qu'a Steve McQueen dans le film n'ait pas plu au public qui préférait  voir l'acteur dans des rôles de héros.
C'est après ce film que l'acteur va entamer une période "poids lourds" de sa carrière où il va enchaîner en 4 ans,  excuser du peu, rien moins que "Le kid de Cincinnati", "Nevada Smith", "La canonnière du Yang-Tsé" ("The sand peebles"), "L'affaire Thomas Crown" et "Bullitt" qui vont faire de l'acteur l'un des plus importants d'Hollywood...

Un extrait du film :

 



14/01/2015
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