Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Drive-Away Dolls

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Les Coen : Ethan sans Joel est-ce un peu un bon fromage sans verre de vin ? Leurs films solo perdent ils de leurs saveurs ?

 

D’abord repoussé, étrangement (test spectateurs catastrophiques ?), chez nous de septembre 2023 à avril 2024, le film sort avec des avis spectateurs d’entrée de jeu catastrophiques comme si une frustration s’était ressentie à l’idée que le film n’étant pas 100 % Coen, il ne pouvait pas être aussi bien que cela.

 

Évidemment « Drive-Away Dolls » est indéniablement a des années lumières des œuvres majeures du fameux tandem. Pourtant, il est dommageable de le fustiger de la sorte alors que, finalement, le film est tout à fait sympathique à regarder.

 

Le scénario a bien la patte de son auteur et le « style Coen » est assurément présent : personnages absurdes, situations rocambolesques, un peu de trash par ailleurs et de sexe aussi même si l’on perçoit le cinéaste nettement moins à l’aise dans ce domaine (n’est pas Verhoeven qui veut…).

 

Avec ces deux actrices particulièrement inspirées, la ravissante Margaret Qualley et l’excellente Geraldine Viswàathan, Coen peut se satisfaire d’avoir un tandem à l’alchimie évidente. Leurs partenaires de jeu n’étant pas mal non plus, on a droit à de solides séquences alliant sans mal l’ambiance polar chère au cinéaste à un humour bien sorti chaque fois. On en excusera, de ce fait, ces inutiles intermittences faites d’images rêvées ou fantasmées dont la laideur et l’absolue surplus apportées ralentissent l’intrigue plus qu’elle ne l’aide.

 

Pas un grand film donc mais loin d’être le ratage annoncé.

 

 



03/04/2024
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