Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« En eaux troubles »

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Comme fréquemment l’été, on a droit à la sortie d’un film traitant d’un ou plusieurs monstres marins. Si c’est parfois des piranhas qui s’y collent, les requins gardent quand même le statut de star number one des terreurs des océans. 

 

Comme il faut faire toujours plus loin toujours plus grand, le requin 2018 fait environ 25 mètres de long (celui des « Dents de la mer » en faisait 7 environ) et porte le doux nom de megalodon espèce disparue depuis plusieurs millions d’années mais dont la présence ne semble pas plus étonner cela Jason Statham qui annonce sa découverte avec le même état de surprise que s’il avait vu une truite dans un ruisseau.

 

Il ne faut pas en vouloir à ce brave Jason peu habitué à affronter des monstres préhistoriques. Après avoir mis des tartes dans la gueule de presque tous les action movies d’hollywood, l’ex transporteur s’attaque désormais aux sales bêtes venues polluer la tranquillité des braves estivants.

 

Le hic c’est qu’ici cela ne fonctionne pas vraiment. Et en grande partie à cause d’un problème majeur : le film n’est jamais effrayant ni horrifique ce qui est quelque peu embêtant. Il faut dire que le fameux « «meg » (titre original du film) n’est en fin de compte pas si présent que cela à l’écran. On en parle beaucoup ça oui, mais le voir est une autre affaire. Y a t’il eu une restriction budgétaire pour justifier de voir son aileron plus que son impressionnante ossature ? Mystère...

 

Alors que la majeure partie du film se consacre à un soporifique jeu de cache cache avec la vilaine bébête, voilà ti pas que le cinéaste se prend d’une envie de nous organiser une attaque furtive sur une plage bondée. Sauf que la dite scène, qui arrive comme un cheveu sur la soupe, n’a ni l’effroi du chef d’œuvre de Spielberg, ni l’humour bienveillant du « piranha » d’Alexandre Aja. 

 

A force de ne pas savoir s’il fallait faire de son film une bonne grosse farce ou le nouveau « Jaws » des années 2010, Jon Turtetaub se plante sur toute la ligne. Quant à Statham on espère le revoir à mettre des mandales à The Rock plutôt que d’aller pêcher des poissons.

 

 



30/08/2018
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