Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"Fast and furious 8"

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Voici que débarque sur les écrans "Fast and furious" huitième du nom mais premier épisode tourné après la tragique disparition d'un des piliers de la saga Paul Walker.

 

Le personnage du défunt acteur (qui rappelons le est mort en plein tournage de l'épisode 7) avait déjà connu une sortie en beauté dans le précédent opus permettant de justifier son absence définitive de la saga. C'est donc reparti avec les autres protagonistes qui ne manquent pas, encore une fois, de testostérones.

 

Alors pour qui a vu la bande-annonce, c'est la question qui taraude le spectateur assidu de la franchise : mais pourquoi Vin Diesel est-il devenu si méchant ? Cette descente vers le côté obscur a forcément une raison d'être auprès de celui qui ne cesse de mettre en avant son amour pour sa famille.

 

Du reste, il faut bien le reconnaître, c'est bien là la seule vraie question à se poser dans un film où il n'est pas conseillé d'être trop regardant sur un scénario qui nous évoquerait presque la période James Bond lorsque les méchants étaient de vilains megalos avides de pouvoir. Sauf que l'époque a changé et que le chauve Blofeld (l'ennemi juré de 007 dans les premiers épisodes de l'agent secret) est ici remplacé par la délicieuse Charlize Theron. Quitte à ce qu'il y ait une méchante autant qu'elle ait du charme effectivement.

 

Du reste, comme le cahier des charges n'inclut pas de recruter des scénaristes chevronnés, le boulot consiste ici d'en mettre plein la vue. Et bien sûr le spectaculaire est encore omniprésent ici au risque même d'être parfois quelque peu répétitif. Mais qu'importe, "Fast 8" continue à nous faire voyager aux quatre coins du monde s'offrant même le luxe d'une escale à Cuba pourtant zone interdite à Hollywood depuis l'embargo de 63.

 

Ce n'est pas encore la crédibilité de l'action ni même du revirement de bord de certains personnages (car il n'y a pas que Vin Diesel qui change de bord dans le film...) qui seront les plus grandes réussites du film. Les atouts majeurs de cette suite se trouvent ailleurs et, outre l'action, celle ci fait la part belle à l'humour offrant, et c'est étonnant, la séquence la plus drôle, et l'une des plus réussies du métrage, à l'habituellement très sérieux Jason Statham.

 

Et à la question est ce qu'il manque Paul Walker ? Bien sûr que sa présence fait un vide et il n'y avait pas de doute que Vin Diesel pense de nouveau à lui ici au gré de clins d'œil, lui qui a manifestement plus que n'importe lequel de ses partenaires été très affecté par le décès de celui qu'il définissait comme son frère.

 

Mais comme on dit notamment outre atlantique : "the show must go on" et il est assuré une fois encore ici où le spectateur fan de bitume, grosses voitures, méga bastons et jolies filles sexy en aura pour son argent.

 



08/04/2017
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