Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Gloria Bell »

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Bienvenu au « Julianne Moore show ». Vous êtes l’un des nombreux fans de l’actrice ? Vous allez alors jubiler à l’idée d’apprécier votre comédienne préférée dans l’intégralité des scènes du film. Si l’actrice devait avoir un hommage lors d’une cérémonie en son honneur, on imagine mal les organisateurs ne pas mettre ce film en avant.

 

Julianne Moore y est pétillante et visiblement heureuse de s’être vue offert ce rôle en or, remake d’un film mis en scène par le même Sebastiàn Lelio réalisateur chilien des plus talentueux, où elle peut exprimer toutes ses émotions de la grande actrice qu’elle est. Elle s’impose direct comme le choix parfait pour jouer cette femme divorcée en quête de soi. 

 

Avec un partenaire de choix, l’excellent John Turturro, la belle Julianne arpente un scénario bien cousu au départ, même s’il y a quelques longueurs, où les têtes a têtes entre ces deux êtres paumés sont la force vive du film. Ça se séduit, ça s’engueule, ça se rabiboche comme dans une comédie romantique classique... tout du moins au départ. 

 

Et puis patatra : voilà que le film part sévèrement dans une sorte de n’importe quoi dont la logique nous a quelque peu échappé sur ce blog. Puisque l’on ne veut pas spolier ici, nous dirons juste qu’à partir d’un événement inattendu et incompréhensible, le film sombre corps et âme dans les abîmes d’un ennui quasi profond duquel il ne reviendra pas. Et ce même si la dernière image est assez jolie. Dommage car parallèlement Julianne Moore tient sans doute son meilleur rôle.

 



07/05/2019
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