Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Hommage à Michael Cimino

 

 

 

Michael Cimino et Clint Eastwood sur le tournage de "Le canardeur"

 

 

 

 

Michael Cimino, c'est une petite filmo, composée de seulement 7 films, qui pourtant aura marqué tous les esprits. Retour sur les films d'un cinéaste hors pair. 

 

Le canardeur (1974)

 

Après avoir signé le scénario du deuxième "Dirty Harry", "Magnum force", Cimino retrouve la star de ce film, Clint Eastwood, pour la direction de son premier film. Le canardeur est un vrai petit bijou de polar et sans doute déjà la première oeuvre mesestimée de son auteur. Il valut à Jeff Bridges une nomination à l'Oscar du meilleur second rôle.

 

 

 

 

Voyage au bout de l'enfer (1978)

 

Le premier chef d'oeuvre de Cimino. Un des premiers films à traiter de la guerre du Vietnam. Une oeuvre forte, magistrale emmené par un casting formidable composé notamment de Robert de Niro, Christopher Walken et Meryl Streep. Cinq Oscars amplement mérités. 

 

 

 

La porte du paradis (1980)

 

Il y a des films qui rentrent de façon triste dans l'histoire du cinéma. "La porte du paradis" en fait partie. Pour avoir coulé la United Artist, ce fabuleux western sera pendant longtemps l'oeuvre la plus mésestimée de son auteur. Depuis le film est rentré dans le panthéon des chefs d'oeuvre absolus du 7e art.

 

 

 

L'année du dragon (1985)

 

Suite au méga bide de "La porte du paradis", Cimino mettra cinq ans pour pouvoir réaliser un autre film. "L'année du dragon" ne connaitra pas le succès escompté mais permettra de lancer la carrière de Mickey Rourke. Là encore, le film a depuis gagné ses galons de grand film.

 

 

Le sicilien (1987)

 

"L'année du dragon" a quand même bien marché en Europe et permet à Cimino de ne pas attendre trop longtemps pour son film suivant. En France, "Le sicilien" bénéficie d'une campagne de pub énorme. La raison en est la présence de la superstar du moment, Christophe Lambert. Le film ne sera pourtant pas à la hauteur des attenttes. Nouvel échec.

 

 

La maison des otages (1990)

 

Cimino retrouve Mickey Rourke pour un remake d'un classique homonyme avec Humphrey Bogart. A l'arrivée, sans doute l'oeuvre la plus faible de Cimino.

 

 

The sunchaser (1996)

 

Pour son dernier film, Cimino embarque Woody Harrelson dans un road movie plutôt réussi qui renvoit quelque peu d'ailleurs à son premier film. La boucle était bouclée ? Le cinéaste ne réalisera plus de longs métrages. Il décéde le 2 juillet 2016 à 77 ans.

 

 

 

 L'Oscar de Michael Cimino 

 



03/07/2016
1 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 327 autres membres