Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Hommage à Tony Curtis

 

 

 

Tony Curtis dans son meilleur rôle en 68 : "L'étrangleur de Boston" de Richard Fleisher

 

 

Pour des millions de fans, son nom restera associé à celui de Danny Wilde, son personnage d'"Amicalement vôtre". Mais ce serait bien réducteur de n'évoquer que cette série pour tracer  la carrière de Tony Curtis. De son vrai nom Bernard Schwartz,  il fait ses débuts en 1950 dans un petit rôle aux côtés de James Stewart dans "Winchester 73". Il occupe rapidement les 1er rôles dans des oeuvres mineures telles que "le fils d'Ali Baba" ou "Houdini le magicien". Il devient vedette en 1956 en partageant la vedette avec Burt Lancaster dans "Trapèze" Le même Lancaster qu'il retrouve pour son film suivant "le grand chantage". Il est dirigé ensuite par Blake Edwards dans "l'extravagant Mr Cory" et "Vacances à Paris". Curtis va ensuite enchainer trois oeuvres majeures : tout d'abord le formidable "la chaine" où il cotoie le grand Sydney Poitier. Un rôle qui vaut à l'acteur une nomination à l'Oscar. Il affronte ensuite Kirk Douglas dans l'excellent "les vikings" de Richard Fleisher. Arrive ensuite le chef d'oeuvre "certains l'aiment chaud". Son duo mythique avec Jack Lemmon face à Marilyn Monroe est entré dans la légende du cinéma. Le film est incontestablement le plus célèbre de l'acteur et est fréquemment cité comme "meilleur comédie américaine de tous les temps" ! Son statut de superstar acquis, il enchaine des succès dans les années 60 tels que "opération jupons" de Blake Edwards. Kirk Douglas qui l'a apprécié sur le tournage des "vikings" le choisit comme partenaire dans le péplum mythique "Spartacus" de Stanley Kubrick. Personne n'a oublié ses scènes ambigües avec Laurence Olivier..."Au revoir Charlie" de Minnelli "Taras Bulba" de Jack Lee Thompson, "Une vierge sur canapé", "Boeing Boeing" aux côtés de Jerry Lewis, "La grande course autour du monde" où il retrouve Jack Lemmon sont autant de succès qui viennent jalonner sa carrière. Mais son meilleur rôle il l'obtient en 1968 dans le formidable "l'étrangleur de Boston". Son interprétation d'un tueur psychopathe sera, selon ses propres dires, le rôle pour lequel il aura donné le plus de lui même. Difficile de ne pas imaginer que Don Siegel pour "Dirty Harry" ou Fincher pour "Zodiac" ne se soient pas inspirés de ce film...Curieusement après ce film, la carrière de Curtis bat de l'aile. Au début des années 70, il s'oriente vers la télévision où il est choisit pour donner la réplique à Roger Moore dans "Amicalement vôtre". Le duo va devenir légendaire. Le jeune gosse des rues New Yorkais qui s'est construit une fortune face au Lord anglais qui lui a toujours été riche fait un malheur...La série ne durera qu'une seule saison (de 24 épisodes) qui suffira à lui donner une nouvelle gloire inattendue auprès de toute une nouvelle génération de téléspectateurs. Son personnage de Danny Wilde face à Brett Sinclair reste des décennies plus tard une référence télévisuelle au même titre que d'autres séries anglaises telles que "chapeau melon et bottes de cuir". Curtis enchaine ensuite les apparitions à la tv (comme dans "Vegas") avec quelques apparitions au ciné dans des films assez peu réussis comme "Treize femmes pour Casanova". Exception à la rêgle :"le dernier nabab" d'Elia Kazan aux côtés de Robert de Niro, Robert Michum et Jack Nicholson. A partir des années 80, Tony Curtis déserte les plateaux de ciné pour se consacrer à la peinture. Il ne reviendra que très rarement devant les caméras dans des oeuvres très mineures. L'acteur aura été marié six fois. Sa femme la plus célèbre fut la première, Janet Leigh, qui lui donnera deux enfants dont Jamie Lee Curtis. Tony Curtis avait 85 ans.



10/10/2010
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