Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"Jack Reacher : Never go back"

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Voilà c'est officiel : désormais Tom Cruise fait partie de la liste grandissante des acteurs ayant au moins deux franchises à leur actif.

 

Pour autant, "Jack Reacher" premier du nom avait fait moins de bruit que la monumentale saga "Mission impossible". Il faut dire que le film ne cherchait pas à se revendiquer comme un gros film où il fallait impressionner le spectateur. Certes l'action ne manquait pas, loin s'en faut, mais néanmoins "Jack Reacher" se voulait avant tout un retour aux sources même des polars purs des années 70 et c'était bien là tout l'intérêt du film.

 

Edward Zwick choisit, hélas, de ne pas reprendre la direction prise par son prédécesseur Christopher McQuarrie et c'est bien dommage. Tom Cruise abandonne son personnage de bad ass au profit d'une image plus lisse, plus sympa et plus...paternel. Parce que non content de ces changements notables, voilà que le scénario nous sert une ado de 16 ans potentielle fille du héros lequel n'attend pas la vérité pour se trouver une fibre familialle avec la demoiselle. Pour un peu, on croirait la filiale rachetée par Disney.

 

Avec ce fardeau dans le synopsis, l'histoire globale en prend un coup et se montre moins intéressante que l'original. Les poursuites se succèdent sans faire preuve de renouveau et surtout le final vire quelque peu dans le grotesque et très prévisible.

 

Cependant il ne s'agit pas de bouder complètement son plaisir pour autant, Cobie Smulders est mimi tout plein et ça fait plaisir de la retrouver ici à prendre son pied en mettant des mandales à ses ennemis et tant pis si sa potentielle idylle avec Tom Cruise ne fonctionne pas vraiment. Ce dernier prouve, de son côté, qu'il assure et impressionne encore une fois par la sportivité qui est la sienne à son âge certes pas avancé mais plus tout jeunot quand même. Il impressionne oui mais n'étonne plus. Et voilà que le Tom Cruise des débuts, celui qui travaillait avec Martin Scorsese ou Oliver Stone se met à nous manquer sérieusement.

 

"Never go back" est le sous titre du film. Il aurait peut être fallu honorer ces mots...



19/10/2016
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