Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"Jackie"

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Il faut bien reconnaître que la carrière de Natalie Portman commençait à devenir inquiétante depuis son Oscar pour son grandiose "Black swan". Depuis la belle actrice n'a eu de cesse d'enchaîner des films sans intérêt, du moins pour elle : une comédie gentillette ("Sex friend"), une autre totalement ratée ("Votre majesté"), un western au bide cuisant ("Jane got a gun"), un Mallick soporifique ("Knight of cup") et un retour foireux vers le cinéma français ("Planétarium"). Ne restait qu'à se pencher sur sa première réalisation ("Une histoire d'amour et de ténèbres") pas inintéressante mais assez surfaite et ses deux seuls succès du lot, les deux "Thor" dans lesquels elle n'est cependant qu'un faire valoir...

 

Voilà donc déjà six longues années que l'on attendait la grande comédienne dans un rôle à la hauteur de son talent. Et c'est en croisant justement de nouveau la route de son metteur en scène de "Black swan", ici producteur, Darren Aronofsky que Natalie effectue son grand retour.

 

Là voici campant une Jackie Kennedy plus vraie que nature, un rôle en or pour elle pour lequel elle offre son plus bel investissement personnel depuis le cygne noir. Et cela ne trompe pas, elle qui a décroché sa deuxieme nomination à l'Oscar de la meilleure actrice (et sa troisième après son second rôle dans "Closer") nous offre une de ses performances dont elle a le secret sans jamais être dans le surjeu, ça lui arrive dans certains films. L'ancienne Princesse Padmé de "Star wars" joue la première dame américaine la plus célèbre de l'histoire tout en subtilité et humilité.

 

Elle est entourée d'une sacrée équipe d'acteurs dont Billy Cudrup et surtout le regretté John Hurt dont l'apparition ici quelques jours après son décès rend sa performance, celle d'un prêtre, plus belle encore.

 

Pablo Larrain parvient lui de son côté à nous captiver en nous plongeant sur une période très courte de Jackie, la semaine suivante l'assassinat de son mari. Il faut dire que cette unique époque fut suffisamment chargée en émotion, en moments marquants pour en faire un film. Le pari, à l'arrivée est gagné. Natalie Portman est, quant à elle, belle et bien de retour.

 



08/02/2017
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