Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"La confession"

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Ca fait toujours plus consciencieux de définir un f ilm déjà fait au cinéma de "nouvelle adaptation" et non de "remake" quand l'opportunité s'y prête.

 

L'équipe du film "La confession" ne s'y est pas trompé en revendiquant chaque fois la mise en images du roman de Beatrix Beck afin, ainsi, de ne pas s'attaquer à la dangereuse comparaison avec un classique du 7e art joué par deux monuments du cinéma.

 

Jouons le jeu en jugeant simplement ce film comme une pièce unique sans antécédent même si il est difficile d'imaginer que le choix de Romain Duris, que l'on compare souvent à Jean-Paul Belmondo et dont il fut le père (oui oui le père) dans "Peut-être", n'est pas complètement anodin.

 

Au delà de cette, malgré tout, inévitable comparaison, force est de reconnaître que l'ex Tomassin de Klapisch dans "Le péril jeune" se sort merveilleusement bien de son rôle et porte fortement bien la soutane. Jamais dans la surenchère, Duris apporte toute la sobriété nécessaire au rôle tout en y insufflant son charisme naturel.

 

Sa partenaire directe de jeu, Marine Vacth, apporte quant à elle un charisme pudique jamais dans la provocation qui fut la sienne dans le "Jeune et jolie" d'Ozon.

 

Bien aidé par des seconds rôles talentueux, ce Léon Morin cuvée 2017 se laisse regarder avec un réel plaisir et peu importe que l'on connaisse la trame ou pas.



20/03/2017
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