Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"La disparition d'Alice Creed"

 

 

 

La Disparition d'Alice Creed

 

Faire d'un film où vous ne verrez qu'à l'écran trois personnages (et pas un de plus) un film captivant n'est pas mince affaire. Nous aurons donc droit ici à trois protagonistes dont on ne sait, au départ rien, mais qui vont petit à petit se dévoiler, via des coups de théâtre généralement bien trouvés. J. Blackeson ne tombe jamais dans la facilité d'une pièce filmée (et pourtant quelle pièce magnifique ca saurait !) et parvient à nous tenir en haleine jusqu'à la dernière image. Echappée des superproduction hollywoodiennes ("Quantum of solace", "Le prince de Perse", "Le choc des Titans"), Gemma Arterton, que l'on va retrouver dans le très attendu "Tamara Drewe" de Stephen frears, se montre d'une plus grande crédibilité ici qu'à cheval poursuivant (ou poursuivie par) des hommes en sandales. A l'instar de Natalie Portman (en moins charismatique quand même), souhaitons à l'actrice davantage de petits films qui semblent lui convenir davantage. Ses deux partenaires Martin Compston et surtout Eddie Marsan se montrent parfaits notamment dans leur face à face. Un excellent thriller qui prouve qu'un petit budget peut aboutir à un suspense implacable.



08/07/2010
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