Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

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« La maison »

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Voici un film qui n’a pas fait trop de pub autour de lui mais qu’ici, sur ce blog, on attendait avec une certaine impatience. Parce qu’on aime beaucoup Ana Girardot alors qu’elle nous donne l’impression d’être finalement peu présente sur nos écrans.

 

Ce film, c’est surtout SON film. Si l’actrice a déjà eu les honneurs de premiers rôles, ils ne sont finalement pas légions. Comme si les cinéastes ne savaient pas exploiter tout le potentiel de la comédienne.

 

Qui mieux qu’une femme, dans le fond, pouvait justement la mettre à ce point en avant ? « La maison » c’est un peu, pour Ana Girardot, son « Été meurtrier » à elle. Entendez par là, le rôle où l’actrice dévoile toute sa féminité, sa sensualité, son talent à son paroxysme. Elle vaut, à elle seule, le déplacement. Jamais dépassé par la lourdeur du rôle, l’actrice assure son omniprésence à l’écran avec aisance alors même que le rôle exige beaucoup d’elle.

 

Évidement, une prestation, aussi grandiose soit-elle, n’est rien si elle n’est pas au service d’un scénario digne de ce nom. Inspirée d’une histoire vraie, « La maison » arbore un sujet délicat avec tact et sans voyeurisme gratuit malgré les très nombreuses scènes érotiques. Il n’y a pas de cul gratuit dans le film d’Anissa Bonnefont. La cinéaste explore ce milieu en toute transparence sans juger qui que ce soit et c’est tout à son honneur.

 



16/11/2022
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