Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"Le château de verre"

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Il y a de petits films comme cela qui sont tres attendus alors qu'ils ne font guère parler d'eux finalement écrasés par les campagnes d'affichage overdosés des blockbusters américains. "Le château de verre fait partie de ces œuvres qu'Indy Blave le blog scrutait avec impatience apres la joie entraîné par l'excellent "State of grace" du même réalisateur avec la même star féminine.

 

Côté interprétation rien à redire. Brie Larson confirme tout le bien que ce blog pense d'elle. L'actrice, déjà oscarisée, assure un début de carrière digne de Natalie Portman en jonglant entre blockbusters (le dernier "King Kong") et films plus intimistes. Les premiers lui permettent de tourner les seconds. Et comme la star de "Black swan", l'actrice n'est jamais aussi bonne que dans des films d'auteur. Elle est, ici encore, l'attrait principal jouant parfaitement avec la retenue qu'il faut à ce personnage issu des milieux défavorisés et qui s'est embourgeoisé. Son jeu est tout un panel d'émotion qui démontre l'étendu d'un talent immense. Elle n'a pas fini de nous surprendre.

 

"Ses parents" sont joués par deux cadors que l'on adore quoiqu'ils fassent. On s'amusera d'ailleurs de constater que Naomie Watts a elle aussi affronté "King Kong" tandis que Woody Harrelson s'en est allé combattre les chimpanzés dans le dernier "Planète des singes", la rencontre entre ces trois là était écrite. 

 

Naomie et surtout Woody excellent comme ils en ont l'habitude. Ils demeurent deux des acteurs les plus passionnants à suivre actuellement et chacun de leur film est un bonheur simplement grâce à leur présence.

 

Pour autant, le film pêche quand même pas mal quant à son sujet. Ce pas si lointain remake de "Mosquito coast" souffre de la comparaison d'avec le chef d'œuvre de Peter Weir qui avait offert à l'époque l'un des meilleurs rôles à Harrison Ford. 

 

Autres lieux, autre époque, mais la trame fonctionne ici nettement moins bien. Oscillant entre les années 80 et 60, le film semble un peu patauger à se renouveler tant et si bien que beaucoup de scènes se ressemblent ce qui nuit au formidable jeu d'acteurs qui semble répétitif. Et sans remonter au "Mosquito coast" de 87, "Captain fantastic" de l'an dernier arborait lui aussi une thématique similaire mais en plus fun quand même. 

 

Ce manque de renouvellement est un peu triste à l'arrivée car "Le château de verre" était l'un des films les plus attendus de la rentrée sur ce blog et devient, a contrario, l'une des grosses déceptions du moment. 

 

 



30/09/2017
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