Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"Le collier rouge"

IMG_6572.JPG

 

Il est nullement étonnant de voir que le roman de Jean-Cheistophe Rufin ait plu au réalisateur des "Enfants du marais" et de "Effroyables jardins". On y retrouve des thèmes chers au cinéaste souvent  adepte de reconstituer une époque passée de notre histoire récente avec la guerre pour toile de fond.

 

Il s'associe ici pour la première fois depuis "L'été meurtrier" à François Cluzet que le réalisateur a quelque peu révélé à l'époque. L'acteur amorce son personnage avec une grande sobriété. L'acteur y est parfait comme à son habitude. Il donne la réplique ici à un Nicolas Duvauchelle inspiré et dont le personnage semble avoir été écrit pour lui. Sophie Veerbeck forme la troisième pièce de ce trinôme. Nullement dominée par la présence qui a vite fait d'être imposante de ses deux partenaires, l'actrice assure une aisance spontanée. Ses très jolis yeux et elle devraient très vite retrouver d'autres rôles.

 

Outre son impeccable direction d'acteurs, Becker jongle parfaitement entre des scènes intimistes entre Cluzet et Duvauchelle et des flash back explicatifs qui nous emmènent notamment dans les horreurs de la guerre. 

 

C'est peut être la conclusion qui pêche un peu. Alors que le film n'a de cesse de nous faire patienter sur le sort incertain de Duvauchelle, la fin sur le sujet semble quelque peu bâclée et facile. Avec presque un sentiment de se dire "tout ça pour ça ?". Cela gâche pas le plaisir éprouvé avant mais un peu quand même...

 

 



01/04/2018
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 327 autres membres