Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"Le fils de Jean"

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Après une période sociale où le réalisateur nous a servi des films comme "Welcome", Philippe Lioret revient au genre qui lui sied le mieux, le drame familial.

 

Quel bonheur de retrouver le cinéaste de "Je vais bien, ne t'en fais pas" dont l'histoire a ici des similitudes avec son film le plus brillant sans pour autant ne jamais le plagier.

 

La quête d'un être disparu est à nouveau le point de départ de son scénario avec, cette fois ci, pour toile de fond quelques beaux décors du Canada. Philippe Lioret nous rappelle à quel point il est un merveilleux conteur et sait tenir son spectateur attentif à chaque instant. Le film alterne moments sobres et plus élancés tout en faisant avancer la recherche initiale en n'omettant pas de proposer des surprises que l'on ne dévoilera bien sûr pas ici.

 

L'interprétation est à la hauteur de l'histoire dominé par un parfait Pierre Deladonchamps qui sait jouer sur l'ambiguïté d'une fragilité intérieure que cache une fausse assurance extérieure.

 

A l'arrivée un très joli film vivement conseillé d'autant qu'il n'a pas bénéficié d'une promotion particulièrement dingue ce qui est bien dommage...



11/09/2016
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