Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pourvu d’une filmo ultra inégal, Pascal Thomas, tel ses confrères Scorsese et autre Woody Allen, nous revient, à près de 80 ans, nous refaire un coucou avec ce nouveau film qui n’arrive, cependant, pas avec les plus hautes louanges de la presse.

Nous n’étions pas, sur ce blog, forcément emballés à l’idée de découvrir ce film mais la bande-annonce nous a suffisamment titillé les yeux pour nous donner envie de s’y plonger.

Mais qu’a t-on bien pu vouloir reprocher, ici et là, à ce pourtant très joli film ? Pascal Thomas nous embarque, en effet, dans un road movie des plus sympathiques. Emmené par l’inconnu au bataillon Alexandre Lafaurie (sauf pour qui connaît le cinéma de Pascal Thomas), l’histoire nous embarque dans une succession de scènes toutes plus enjouées les unes que les autres où l’humour se joint au romantisme et à une (légère) dramaturgie qui se complètent parfaitement pour notre plus grand régal.

Les acteurs, surtout les actrices, qui accompagnent le héros sont tous parfaits dans leurs rôles en étant en parfait symbiose avec celui-ci. On n’oubliera pas de mentionner les presque caméo de Anny Duperey et Pierre Arditi. Les deux sont hilarants, la première à répéter ses propres funérailles pendant qu’Arditi joue les pseudos Robin des Bois des temps modernes.

Le film est jouissif d’un bout à l’autre jusque sa fin bien trouvée, le tout accompagné de la musique inspirée de Reinhardt Wagner. Pascal Thomas signe un film qui fait du bien en ces temps moroses. Un vrai bol d’air frais. Notre premier coup de coeur de cette année 2024.