Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Leave no trace »

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Ils sortent avec une cadence similaire aux « Star Wars » : les films écolos à la sauce US devient un genre en soi au pays l’oncle SAM, ce même territoire auréolé paradoxalement du titre peu glorieux de plus gros pollueur mondial.

 

Un an pile après « Captain fantastic » semi réussite qui voyait Viggo Mortensen élever seul sa progéniture, voilà que débarque ce qui semble être son cousin germain ou comment un père veuf décide t’il de tout plaquer pour élever sa fille de 14 ans en pleine forêt avec tout ce qu’elle peut offrir. Opération possible dans les États-Unis du 21e siècle ? Oui mais...

 

Lorsqu’un sujet propose une bonne partie de ses scènes entre deux seules protagonistes comme c’est le cas ici, la première erreur à ne pas commettre c’est son casting. Et là les deux perles ont été trouvées. Si on  ne présente plus Ben Foster, une nouvelle fois impeccable mais en étant plus investi encore qu’il ne l’a jamais été, on découvre l’épatante Thomasin McKenzie. Du haut de ses 18 ans, elle s’affirme d’ores et déjà comme une valeur à surveiller de très près dans les années à venir. Son duo d’avec Ben Foster tient sa réussite grâce à son énorme talent. D’un naturel bluffant, elle est l’attrait phare d’un film qui ne tombe jamais dans le pathos gratuit par ailleurs. Loin de tomber dans la facilité, Debra Granik nous offre une histoire simple et belle accompagnées d’un scénario intelligent et bien construit qui sait donner du relief au delà des deux principaux personnages.

 

Pas de message lourdingue à l’arrivée mais un film fort et riche en émotions jusque sa fin qui laissera certains perplexes mais qui a, sommes toutes, sa logique propre.

 

Une des belles réussites de cette rentrée 2018.

 



19/09/2018
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