Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« L’empereur de Paris »

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Il a fallu presque 20 ans et la très mal aimée version de Pitof pour revoir Vidocq au cinéma. 

 

Avec Jean-François Richet à la mise en scène et l’acteur fétiche de celui-ci, Vincent Cassel, on savait que le résultat se devait d’être musclé. Sur ce point là, pas de déception. Richet sait mettre l’énergie qu’il faut en exploitant la toujours excellente forme de son comédien. Le film bénéficie d’une totale maitrise, avec son lot de morceaux de bravoure qui n’ont rien à envier à nos amis américains. 

 

Vincent Cassel domine de sa présence le film et prouve une nouvelle fois qu’il est un indispensable acteur  de notre paysage cinématographique. Il est bien entouré par un casting impeccable, les jolies et talentueuses Freya Mavor et Olga Kurylenko et les excellents Denis Menochet. Auguste Diehl sans oublier l’incontournable Fabrice Luchini.

 

Le Paris du 19e siècle est lui aussi à couper le souffle. Un grand bravo à l’équipe de reconstitution qui a fait un travail d’orfèvre. On s’y croirait tant la méticulosité a été particulièrement le mot d’ordre de chaque membre de ces gens de l’ombre comme on dit. 

 

 

La preuve est faite avec cet « Empereur.. » qu’en France on sait faire des films à grand spectacle comme jadis à l’époque des sixties. Si ces aventures de Vidocq ne constituent pas le film du siècle ni même de l’année, il serait dommage de bouder son plaisir.

 



31/12/2018
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