Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Les dix films indispensables de Bourvil

 

 

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Des décennies après sa mort, il demeure un des acteurs favoris des Français. Très populaire, il pouvait tout jouer. Alors que l'on commémore les 50 ans de sa mort, retour sur dix films indispensables avec l'acteur :

 

 

 

 

La traversée de Paris (Claude Autant-Lara 1956)

 

Sans doute, après ses deux duos avec de Funès, le film de Bourvil le plus diffusé à la télévision. D'ailleurs Louis de Funès est présent dans la scène la plus célèbre du film, celle dite du cochon. Reste que le tandem de Bourvil est avec Jean Gabin. Une formidable aventure le temps d'une nuit dans les rues de la capitale. Le film cumule les scènes d'anthologie grâce à des dialogues savoureux signés par Jean Aurenche et Pierre Bost.

 

 

  

Fortunat (Alex Joffé, 1960)

 

Quand Bourvil exprime toute la mesure de son talent. Très vite l'acteur aura marqué sa volonté de varier ses rôles et donc de s'ancrer dans des films plus graves. Par plusieurs occasions, il aura l'opportunité de démontrer ses talents d'acteur dramatique tout en alternant des personnages d'une rare drôlerie. Dans "Fortunat" il est plus d'une fois bouleversant face à la magnifique Michèle Morgan. 

 

 

 

Un drôle de paroissien (Jean-Pierre Mocky, 1963)

 

S'ils ne sont pas forcément rentrés dans la postérité, Bourvil tenait beaucoup aux films qu'il tourna sous la direction de Jean-Pierre Mocky. Les deux hommes entamèrent une amitié réelle jusque la mort du "Corniaud". Des quatre films tournés ensemble, "Un drôle de paroissien" est sans doute le plus connu. Et le plus réussi aussi. 

 

 

 

La cuisine au beurre (Gilles Grangier, 1963)

 

Il était tout heureux Bourvil de rencontrer son idole Fernandel et de pouvoir tourner en tête d'affiche avec lui. Mais contre toutes attentes, les deux hommes ne s'entendirent pas. Bourvil découvrit un homme tenant un certain ego, se morfondant dans une certaine vanité qui n'allait pas avec son caractère humble à lui. (voir La relation tendue de Bourvil et Fernandel)

Le film ne fut d'ailleurs pas à la hauteur des attentes même s'il remporta un grand succès public. 

 

 

 

Le corniaud (Gérard Oury, 1965)

 

Et la légende du plus connu des duos comiques français s'entama. Après s'être croisés plus ou moins furtivement dans quelques œuvres dont une séquence culte dans "La traversée de Paris", Bourvil et de Funès se partagent pour la première fois l'affiche même si ici encore leurs scènes communes sont peu nombreuses. Qu'importe le public suit et fait un triomphe au film avec 13 millions d'entrées.

 

 

 

Les grandes gueules (Robert Enrico, 1965)

 

Un (quasi) western à la française tourné dans les Vosges.

Bourvil avait déjà croisé la route de Lino Ventura dans "Le chemin des écoliers". Cette fois ils occupent le haut de l'affiche ensemble dans un film grave et magnifiquement interprété. A coup sûr l'un des meilleurs rôles de Bourvil.

 

 

 

La grande vadrouille (Gérard Oury, 1966)

 

Que pourrait on écrire sur "La grande vadrouille" que l'on ne sache pas déjà ? Il y a toujours des anecdotes peu connues que vous pouvez retrouver ici :  Dix choses à savoir sur « La grande vadrouille »


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Le cerveau (Gérard Oury, 1968)

 

Un peu comme avec Fernandel, la rencontre au sommet Bourvil/Belmondo ne fut tout à fait à la hauteur des espoirs attendus. Suite à l'énorme succès de "La grande vadrouille", Gérard Oury dispose d'un budget dantesque, le plus cher jamais enregistré à l'époque. Une telle production se veut internationale et pour ce faire Oury engage des stars mondialement célèbre comme David Niven et Eli Wallach qui sort tout juste de son triomphe du "Bon, la brute et le truand". Pour autant le film est nettement moins réussi que "La grande vadrouille" même s'il se regarde sans déplaisir grâce à ses interprètes. À l'arrivée le film fera 5 millions d'entrées soit nettement moins que les 17 millions de "La grande vadrouille". Suffisant néanmoins pour devenir le plus gros succès de la carrière de Belmondo.

 

 

 

L'arbre de Noël (Terence Young, 1969)

 

Si la presse n'a de cesse de juger mineure cette œuvre, le public lui manifeste au contraire beaucoup d'empathie. Co production internationale, Bourvil est dirigé par Terence Young, le réalisateur des premiers James Bond, et a le grand William Holden comme partenaire. Bourvil déploie une nouvelle fois tout son talent dramatique au service de ce film bien larmoyant. On peut toujours trouver que le film avance avec de grosses ficelles, accentuées par le curieux choix d'accompagner le film par la musique de "Jeux interdits", qu'importe il demeure un film à découvrir assurément. 

 

 

 

Le cercle rouge (Jean-Pierre Melville, 1970)

 

Le dernier chef d'œuvre de Bourvil. Et son avant dernier tout court. Dans ce polar haut de gamme, Bourvil (devenu André Bourvil dans le générique) côtoie une ribambelle de stars. Rien moins que Alain Delon, Yves Montand, Gian Maria Volonté ou encore François Perrier entourent le comédien lequel interprète le commissaire Mattei qui n'a de cesse de poursuivre un criminel qui lui a échappé des mains.

Bourvil se sait malade lorsqu'il tourne ce film de Melville et son visage est assez marqué accentué, il est vrai, par la gravité de ses expressions. Comme pour son dernier film, "Le mur de l'Atlantique" tourné juste après, "Le cercle rouge" sortit après la mort de Bourvil.

 

 

 

 

 

Evidemment cette liste aurait pu largement être complétée par d'autres films de l'immense Bourvil. Difficile de ne pas évoquer "Le trou normand" qui le lanca véritablement et qui lui permit de côtoyer une jeune Brigitte Bardot. N'oublions pas non plus ses films de cape et d'épée comme "Les trois mousquetaires" ou ses deux films avec Jean Marais "Le capitan" et "Le bossu" où il passe sans problème de faire valoir à véritable vedette...

 

Il y a aussi sa magnifique composition de Thénardier dans "Les miserables" où il côtoie à nouveau Gabin, "Le miroir à deux faces" avec Michèle Morgan ou encore "La jument verte"

 

 

 

 

 



23/09/2020
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