Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"Malavita"

Malavita

 

 

 

 

 

Luc Besson est une curiosité cinématographique, un être à part dans le monde du 7eme art. Ses films sont (quasiment) tous de gros succès , mais rien n'y fait. Une sorte de campagne anti Besson s'est mis en place il y a presque 30 ans de cela, de la part de la presse, qui découle sur les spectateurs. On lit quand même sur les réseaux sociaux des réflexions comme "j'adore Besson mais TOUS ses films sont des navets !" No comment..


"Malavita" ne déroge pas à la règle. Les anti Besson ont décidé de détester le film avant même de l'avoir vu parfois. Alors quoi ? Oublions le réalisateur jugeons l'œuvre.


Sur le papier, "Malavita" n'avait pas de quoi être emballant. Bien sûr il y avait un casting de premier choix mais si on veut être mauvaise langue, on pouvait être tenté de dire que De Niro se parodiant en mafieux, l'acteur nous la déjà faite dans les très très moyens "Mafia blues", que Michèle Pfeiffer nous laisse une impression d'has Been et que Tommy Lee Jones a pris un sacré coup de vieux au point que Barry Sonnenfeld ne le relégue ai rang de figurant dans le dernier "Men in black".
Ce n'est donc pas une question que ce soit Besson derrière la caméra qui nous donne un à priori mais bien son contenu. 


Heureuse surprise que le résultat d'un film qui noue avec brio l'humour au 25eme degré et un scénario qui nous enchaîne sans cesse de belles surprises. Le film est un vrai plaisir de cinéphile où l'on rit souvent de bon cœur même si le film respecte les codes du polar pur. Ce n'est pas Luc Besson qui se montrera manchot dans un genre qu'il maîtrise bien puisque ses deux meilleurs films sont peut être bien "Nikita" et "Léon" (rôle refusé par de Niro en son temps).


De Niro est impeccable en vieux patriarche, s'amusant de sa propre image. Ses "pétages" de plombs sont savoureux, on retrouve l'acteur que l'on aime, pas celui des "affranchis" ou de "Taxi driver" (n'exagérons rien) mais celui qui en une expression fait passer bon nombre de sentiments. 


Quel plaisir de retrouver Michèle Pfeiffer qui semble s'éclater dans le rôle de l'épouse susceptible, ne l'embetez pas il pourrait vous en coûter votre beau commerce...


Quant à Dianna "whaouh !" Agron elle apporte l'atout jeunesse et charme au film, Besson se complaisant à la rajouter à la longue liste des femmes d'action qui ont alimenté sa filmo depuis près de 30 ans.
"Malavita" est une très bonne surprise, un très bon moment de détente à voir toutefois en vo, la version française étant, pour sa part , catastrophique.



01/11/2013
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