Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

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"Monuments men"

 

 

Monuments Men

 

 

 

J'ai fait une bêtise : la veille d'aller voir "Monuments men", j'ai regardé "Le jour le plus long". C'est pas tellement que j'attendais du film de Clooney qu'il égal l'une des plus grandes références en terme de film de guerre, mais il est vrai que l'attente autour du 5e film du séducteur d'Hollywood était assez grande.
"Monument men" n'est pas le grand film de guerre espéré. On espérait voir un de ces films qui pullulaient durant les années 50 jusque la fin des années 70. Genre qui a disparu de la même façon que les westerns.

Clooney a mis toutes les chances de son côté en mettant un casting quatre étoiles devant sa caméra : Damon, Goodman, Blanchet, Murray et Dujardin sans oublier Clooney himself.

Certes "Monuments men" n'est pas un film raté mais il faut bien reconnaître qu'il  est loin d'être trépidant et n'est, curieusement, jamais autant mieux réussi que durant des scènes qui n'ont que peu de choses à voir avec l'intrigue de base. La cigarette fumée entre les "Monuments" et un soldat allemand paumé, le français désastreux de Matt Damon, le face à face de Clooney face à un officier allemand sont autant de scènes réussies mais qui ne font pas avancer le film.


On pardonnera aussi à Clooney quelques clichés français car heureusement qu'il a une équipe vraiment pro devant lui et, sans être chauvin, Dujardin est parmi ceux qui tire le mieux son épingle du jeu. En revanche drôle de choix que celui de Cate Blanchet pour jouer une française. On se met à supposer que Marion Cotillard et Juliette Binoche n'étaient pas libres.


Si on ne passe pas un mauvais moment, il faut bien reconnaître qu'il est vite oublié.



17/03/2014
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