Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"Nouveau départ"

Nouveau Départ
Possédant une filmo en dents de scie qui va des solides, voire excellents, "Presque célèbre" et "Jerry Maguire" à l'indigeste "Vanilla Sky", Cameron Crowe nous revient, après plusieurs années d'absence, avec un de ces "american dreams" chers au cinéma américain depuis l'après guerre. 
Et voilà donc Matt Damon en train d'essayer de réouvrir un zoo destiné à une fermeture définitive, génocide animalier à la clé. Matt Damon est comme le vin, il se bonifie avec l'âge. Celui qui eut bien du mal à se dégager d'une image de petit minet hollywoodien, a trouvé la grâce avec son personnage de Jason Bourne qui a complètement changé l'homme et ses choix cinématographiques. Pour reprendre une phrase chère à Laurent Gerra, quand il imite Patrick Bruel, il atteint ici une certaine maturité dans le rôle d'un père veuf déboussolé. Il insuffle ici plus de légèreté que lorsqu'il est chez Eastwood et cela lui va bien.
Et puis il est bien entouré le bougre par le toujours excellent, et si mal exploité, Thomas Haden Church sans oublier la délicieuse Scarlett Johansson, craquante, même avec de gros pulls.
On peut, évidemment, trouver parfois les ficelles trop grosses et reprocher à Cameron Crowe de vouloir tirer les larmes des spectateurs à tout prix. Mais on peut quand même reconnaitre que Cameron Crowe sait trouver de belles histoires avec scénario béton à l'appui appuyés par des scènes solides (les conflits de Damon avec son fils sont parmi les meilleures). Cameron Crowe était parti depuis sept ans, son retour est éclatant.


25/04/2012
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