Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"Or noir"

 

Or Noir

 

Nous sommes bien contents de retrouver le Jean-Jacques Annaud que l'on aime, celui qui, en France, nous conte des films d'aventures comme personne. Après un trip perso (mais alors vraiment  perso) "Sa majesté Minor", Annaud renoue avec l'aventure avec un grand A.

 

Lorgnant sur le prestigieux "Lawrence d'Arabie", Annaud nous embarque dans les déserts caniculaires avec son lot de souffrance et de batailles épiques. S'offrant un casting international, comme jadis, il fait s'affronter Mark Strong à Antonio Banderas (en mode surjeu) arbitré par le jeune en hausse du moment, Tahar Rahim qui confirme ici tout le bien que l'on pense de lui. C'est un choix parfait, à l'image de Peter O'Toole à l'époque, puisqu'il sait donner de la fragilité à son personnage tout en lui donnant l'image d'un conquérant. Le jeune bibliothécaire qui devient un leader. On peut déplorer en revanche la nette sous exploitation de la magnifique Freida Pinto en mode "dissimulée" puisqu'elle passe la moitié de ses rares scènes à être caché d'un voile.

 

On sera cependant honnête :"Or noir" n'est pas le meilleur film de son auteur. On lui préférera "L'ours" et "Les deux frères" (peut être ses deux meilleurs films) qui avaient une certaine magie que l'on ne retrouve pas forcément ici. Mais on va pas ronchonner davantage. On a rarement droit à de grands films d'aventures sans 3D toutes les trois minutes. Ca vaut la peine d'y aller.



08/12/2011
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