Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Peppermint »

CA83ED28-0C8F-4B4E-AD9A-8F6B8830F3EF.jpeg

 

 

 

Quelques mois seulement après que Bruce Willis se soit attaqué au remake d’ « Un justicier dans la ville », voilà que débarque son pendant féminin interprété par la presque revenante Jennifer Garner sous la houlette de « Mister Taken » Pierre Morel dont les mots subtilité et crédibilité n’appartiennent manifestement pas à son vocabulaire. Comprenez bien qu’il ne s’agit pas d’un reproche donné à son cinéma. « Taken », absous de ces critères, demeurait un film d’action au résultat rudement efficace. Malgré ses critères hautement improbables, la mise en avant de Liam Neeson en as des as de la tarte dans la gueule passait comme une lettre à la poste grâce au passif du personnage.

 

C’est plus compliqué ici. Jennifer Garner, gentille employée de banque, a beau bénéficier d’un crédit temps de cinq ans pour se transformer en machine à tuer, c’est quand même difficile à croire. Clandestinement, la belle Jennifer a réussi à disparaître des radars, se faire copine avec des gens peu recommandables, devenir championne de boxe dans divers pays et super pro de la gâchette. Jenny a aussi cette faculté improbable de piquer des milliers de dollars ou des armes sophistiquées avec la même facilité que si elle volait un paquet de bonbons dans l’épicerie du coin. 

 

Alors évidement en faisant un très gros effort sur soi, on peut faire abstraction d’une bonne partie de ces « détails » pour apprécier le long métrage de Pierre Morel pour ce qu’il est : un film d’action dont les séquences sont, il faut bien reconnaître, d’une rare efficacité. Surtout que la belle Jennifer se dépense ardemment donnant énormément de sa personne tout du long nous rappelant par la même occasion que sa présence nous manque un peu sur grand écran. Ce « Peppermint » pourrait peut être lui permettre de refaire surface un peu à la manière de Liam Neeson qui avait donné un sérieux coup de fouet à sa carrière grâce à « Taken ».

 

C’est tout le bien que l’on peut lui souhaiter. Et peut être qu’un jour également elle pourra aussi répondre à cette question que se pose votre serviteur depuis qu’il a vu le film : comment une jeune femme arrive à suspendre sur une grande roue trois personnes, qui font au bas mot 80 kilos, à plusieurs dizaines de mètres du sol ?

 

Si quelqu’un a la réponse, il peut la poser ci-dessous...



15/09/2018
1 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 327 autres membres