Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Qu'est-elle devenue ? Bo Derek

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TITRES DE GLOIRE

 

De son vrai nom Mary Cathleen Collins, la future épouse du photographe et réalisateur John Derek débute, on en doute pas, sa carrière en tant que mannequin.

 

En plein "Dents de la mer" mania, elle débute sur grand écran dans un ersatz du célèbre film de Steven Spielberg, "Orca" (1977), qui lui permet de côtoyer le grand Richard Harris et la belle Charlotte Rampling.

 

C'est en 1979 que l'actrice "explose" grâce à son rôle dans "Elle", un film signé Blake Edwards dans lequel elle a Dudley Moore pour partenaire.

 

Le film lui vaut même une nomination au Golden Globe en tant que "Nouvelle star de l'année" remporté par Bette Midler cette année là, nous sommes en 1980, pour "The rose".

 

L'actrice continue à s'offrir des partenaires prestigieux dès son film suivant puisqu'elle donne la réplique à Anthony Hopkins et Shirley McLaine dans "Changement de saisons".

 

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Durant cette même période, elle fait des heureux parmi des millions de lecteurs en posant nue pour le magazine "Playboy" photographiée par son John Derek de mari.

 

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Ce dernier entraîne sa femme dans ses réalisations. Mais si le photographe John Derek a un talent indéniable, le cinéaste en a beaucoup moins.


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Il décide de faire de son épouse une nouvelle Jane en quête de son Tarzan, interprété par l'insignifiant Miles O'Keefe, dans "Tarzan, l'homme singe". Cette version beaucoup plus érotique que les précédentes va susciter bon nombre de moqueries. La prestation de Bo Derek parvient à convaincre les "Razzie Awards", les Oscars du pire, à lui remettre le "prix" de la pire actrice en 1981. Le film, malgré tout, obtient un joli succès en salles.

 

Ce prix du pire, l'actrice va avoir le "privilège" de le gagner à nouveau, et toujours sous la direction de son mari, pour "Boléro", une quête érotique, encore, qui a marqué les rares esprits à l'avoir vu pour les nombreuses scènes de nu de l'actrice...

 

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ET APRÈS ?

 

Il semblerait que l'actrice se soit lassée de ces rôles où seul son corps semble intéresser le public.

 

La comédienne attend quelques années avant de revenir, toujours dirigée par son époux, dans "Ghost can't do it" (1990) qui lui permet de jouer avec l'immense Anthony Quinn. Et comme on ne change pas les habitudes du tandem Derek/Derek, l'actrice a droit à son troisième "Razzie award" pour ce "Ghost" du pauvre qui sera éclipsé par le film de Jerry Zucker sorti la même année.

 

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Autre légende qu'elle côtoie, nous sommes en 1994, c'est un Robert Mitchum dans ses dernières années dans "Woman of desire".

 

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La suite ne sera pas très glorieuse et pour tout dire peu sortiront chez nous si ce n'est en vidéo directement. Parfois tout est dans le titre : "Le courage d'un con" (re nomination aux "razzies"...) ou encore le polar "Frayeur à domicile".

 

Au debut des années 2000, elle se retrouve nominée au titre de "pire actrice du siècle" aux "Razzie Awards" mais se fait "battre" par Madonna !

 

On peut apercevoir durant les années 2000 Bo Derek dans différentes séries tv telles que "7 à la maison", "Wind on water", "Une famille presque parfaite" ou encore "Les experts à Miami"...

 

Elle apparaît également de façon récurrente dans le show "Fashion House" durant l'année 2006.

 

Ces dernières années on a pu (tenter de) la voir dans "Electric Boogaloo" avec Richard Chamberlain ou encore rejoindre le casting haut de gamme de has been qui honore de sa présence le terrifiant nanar "Sharknado 3" en 2015.

 



16/08/2016
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