Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Qu'est-elle devenue ? Marlène Jobert

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TITRES DE GLOIRE

 

C'est en 1966 que Marlène Jobert se révèle, aux côtés de Jean-Pierre Léaud et Chantal Goya, dans "Masculin, féminin" sous la direction de Jean-Luc Godard.

 

L'actrice s'offre quelques seconds rôles marquants dans des films à succès : "Le voleur" (Louis Malle, 1967) qui marque sa première collaboration avec Jean-Paul Belmondo et "Alexandre le bienheureux"  (Philippe de Broca, 1967) où elle tente de mettre sous ses ordres un Philippe Noiret qui ne compte pas se laisser faire. 

 

Michel Audiard l'engage pour son premier film comme réalisateur "Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages" qui permet à l'actrice d'obtenir un premier premier rôle.

 

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Les années 70 vont être celles des succès. Dès l'entame de la décennie, elle est la partenaire de Lino Ventura dans "Dernier domicile connu" de José Giovani.

 

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Cette même année elle tourne ce qui est peut être son meilleur film, "Le passager de la pluie". Mis en scène par René Clément. le film permet à Marlène Jobert d'avoir une des plus grosses stars américaines du moment comme partenaire en la personne de Charles Bronson. Le film est un succès qui fait de l'actrice définitivement une star.

 

 

L'année suivante, elle retrouve Jean-Paul Belmondo pour le sympathique "Les mariés de l'an deux" sous la direction de Jean-Paul Rappeneau.

 

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Durant les années 70, la comédienne travaillera notamment pour  Claude Chabrol ("La décade prodigieuse, 1971), Maurice Pialat ("Nous ne vieillirons pas ensemble. 1971), Robert Enrico ("Le secret, 1974), Yves Boisset ("Folle à tuer", 1975), Claude Lelouch ("Le bon et les méchants, 1976) ou encore Robin Davis ("La guerre des polices", 1979). Autant de films qui lui permettent de jouer avec des "poids lourds" français comme Jean Yanne, Jean-Louis Trintignant, Michel Piccoli, Annie Girardot, Pierre Richard, Gérard Depardieu, Claude Brasseur mais aussi américains comme Orson Welles, Anthony Perkins et Kirk Douglas.

 

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Avec Pierre Richard et Annie Girardot dans le méconnu "Juliette et Juliette" 

 

 

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Avec Kirk Douglas dans "La décade prodigieuse"

 

 

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L'actrice a été considérée comme une des plus sensuelles des années 70. Ce qui n'a pas échappé au magazine "Lui"...

 

 

ET APRÈS ?

 

En 1980, Marlène Jobert donne naissance à des jumelles, parmi lesquelles la future actrice Eva Green, ce qui va inciter l'actrice à déserter quelque peu les plateaux de cinéma préférant se consacrer à la chanson.

 

On la retrouve quand même notamment dans "Une sale affaire" aux côtés de Victor Lanoux ainsi que dans "Les cavaliers de l'orage" avec Gérard Klein. 

 

L'actrice prend sa retraite cinématographique en 1989 après "Les cigognes n'en font qu'à leur tête". 

 

Durant les années 90, on voit encore l'actrice à la télévision. Elle apparaît ainsi dans "Avocat d'office". Mais en 1998, elle arrête pour de bon son métier d'actrice après un ultime téléfilm "Maintenant et pour toujours".

 

Depuis Marlène Jobert se consacre à l'écriture, notamment dans des contes pour enfants.

 

En 2007, elle recoit un César d'honneur prouvant que la profession ne l'a pas oubliée.

 

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Avec sa fille Eva Green



06/08/2016
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