Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Bill Murray et la marmotte tant détestée de "Un jour sans fin" (Harold Ramis, 93)

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TITRES DE GLOIRE

Aux Etats-Unis, Bill Murray est révélé par l'émission culte "Saturday night live".

Il connait ses premiers rôles principaux sous la direction de deux metteurs en scène qui vont compter dans sa carrière : Ivan Reitman et Harold Ramis. Le premier le dirige dans "Meatballs" qu'un génie du marketing français rebaptisera pour chez nous "Arrête de ramer t'es sur le sable" un titre qui colle bien à ceux donnés aux comédies françaises des années 70/80 (rappelons ces "fantastiques" titres "Par où t'es rentré, on t'a pas vu sortir", "Prends ton passe montagne on va à la plage"...). Reitman dirige de nouveau Murray en 83 dans "Les bleus".

Le deuxième, Harold Ramis donc, dirige Murray dans "Le golf en folie".

La France repère une première fois Bill Murray en coloc de Dustin Hoffman dans "Tootsie" en 83. 

Mais c'est l'année suivante que Murray accède à la renommée mondiale en retrouvant ses deux complices Ivan Reitman et Harold Ramis. Le premier dirige les deux autres, mais aussi Sigourney Weaver, Dan Aykroyd et Rick Moranis, dans le célèbrissime "Ghosbusters" qui cartonne partout dans le monde.

Murray n'enchaine cependant pas les hits, tournant assez peu. Il apparaît dans "La petite boutique des horreurs" avant de côtoyer les fantômes de nouveau dans "Fantômes en fête" de Richard Donner puis dans la suite, nettement moins réussie, de "Ghostbusters".

En 93, la renommée de Bill Murray s'accroît davantage avec la comédie référence "Un jour sans fin" de son ami Harold Ramis. En France, le film sort dans un relatif anonymat durant l'été 93 avant de devenir cultissime par le biais de la vidéo et de la tv. Plus que "Ghosbusters", "Groundhog day" (son titre original) est LE film de la carrière de Bill Murray. 

Il enchaine avec des rôles un peu plus sérieux avec le mauvais "Mad dog and glory" qui lui permet cependant de donner la réplique à Robert de Niro puis "Ed Wood" avec Johnny Depp.

S'ensuit une série de mauvaises comédies indignes de lui : "Space jam", "Un éléphant sur les bras" ou encore "l'homme qui en savait trop peu". Plus intéressant est son rôle d'avocat dans le solide polar "Sexcrimes".

Après quelques apparitions, il est choisi pour incarner Bosley dans l'adaptation ciné des "Drôles de dames". On le voit également aux côtés de Gene Hackman et Owen Wilson dans "La famille Tennenbaum".

Mais c'est l'année suivante, en 2002, que Murray hérite de son meilleur rôle sous la direction de Sofia Coppola dans "Lost in translation" qui lui vaut une nomination aux Oscars (qu'il perd face à Sean Penn pour "mystic river").

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Jim Jarmush le dirige par deux fois, dans un petit rôle tout d'abord dans "Coffee and cigarettes" puis le rôle principal de "Broken flowers".

On le voit également dans le médiocre "La vie aquatique".

Depuis ses apparitions sur le grand écran se sont limitées à des petits rôles parmi lesquels "Adieu Cuba" de et avec Andy Garcia, "Bienvenue à bord du darjeling limited" ou encore "Max la menace".

Toujours sous la direction de Wes Anderson, on le voit dans l'excellent "Moonrise kingdom".

On le retrouve en 2013 dans le rôle de Franklin D;Roosevelt dans "Hyde park on Hudson" de Roger Mitchell ainsi que dans "Dans la tête de Charles Swann III" aux côtés de Charlie Sheen.

Il fait partie du casting de "Monument men" de et avec George Clooney qui sort début 2014. Cette même année, il est bien sûr de la partie du nouveau Wes Anderson "The grand Budapest hotel" avec Ralph Fiennes et Edward Norton.

Depuis on a vu l'acteur dans "St Vincent".

Il est ensuite, en 2015 toujours, dans "Rock the casbah" avec Bruce Willis ainsi que "Welcome back" de Cameron Crowe. Après maintes refus il a fini par accepter de tourner, le temps d'une apparition, dans "Ghostbusters 3" qui sortira en 2016.