Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Hommage à Burt Reynolds

IMG_4571.JPG


 

 

TITRES DE GLOIRE

 

 

 

On raconte que c'est Clint Eastwood lui même qui aurait convaincu le jeune Burt Reynolds à cesser de cachetonner dans des  œuvres mineures à Hollywood pour tenter d'accéder au vedettariat en Europe via des westerns spaghettis très en vogue alors et friands de jeunes talents américains. Vérité ou mensonge, toujours est-il qu'effectivement Burt Reynolds est révélé par le western italien "Navajo Joe" qui lui permet ensuite de tenir la vedette dans l'américain "Les 100 fusils" où il a dans ses bras la sublime Raquel Welch.

 

 

 

 

 

 

 Ses films suivants lui permettent de tourner avec de très jolies partenaires, Angie Dickinson et Inger Stevens notamment mais dans des œuvres mineures. En 1971, il rate d'un cheveu le rôle de James Bond que reprendra le temps d'un ultime film Sean Connery avant que Roger Moore ne soit engagé. 

 

 

 

En 1972, il affronte Yul Brynner dans le solide polar "Les poulets" mais c'est dans son film suivant que Reynolds "explose" véritablement.

 

 

 

Dans "Delivrance", il peut mettre en avant son physique viril au service d'un chef d'œuvre, ce qui restera pour lui son meilleur film. 

 

 

 

Cette merveille du film d'aventures lui permet de prendre ses galons de star. C'est pour lui le début d'une décennie riche en succès.

 

 

 

 

 

 

 

 

 Car, dès lors, tout ce que va toucher Burt Reynolds va se transformer en or. L'acteur va, en effet, devenir LA star la plus "banckable" des années 70. Ses films font un malheur au box-office américain. Parmi les plus notables, citons "Plein la gueule" de Robert Aldrich (1974) qu'il retrouve pour "La cité des dangers" (où il a Catherine Deneuve pour partenaire) ou encore "Gator" qu'il réalise lui même.

 

 

 

Son plus gros succès, Reynolds l'obtient en 1977 avec "Cours après Sherif !" qui n'est seulement battu que par un certain "Star Wars" cette année là dans lequel il aurait pu jouer puisque l'acteur s'était vu proposer le rôle de Han Solo qu'il a refusé...

 

 

 

Avec l'équivalent de 500 millions de dollars de recettes, si l'on fait jouer l'inflation du dollar, "Cours après moi Shérif" demeure un des 100 plus gros succès du box-office américain de tous les temps.

 

 

 

 

 

 

 

 

ET APRÈS ?

 

 

 

 L'acteur continue encore à surfer sur de gros succès, avec bien sûr, deux suites à "Cours après moi shérif" mais aussi des films sans doute plus intéressants artistiquement parlant comme "Merci d'avoir été ma femme" ou encore "L'homme à femmes" de Blake Edwards remake de "L'homme qui aimait les femmes" de Francois Truffaut.

 

 

 

Il n'en oublie pas pour autant le cinéma d'action avec entre autre  "Le lion sort ses griffes" de Don Siegel sans oublier les hits "L'équipée du Cannonball" et sa suite, où il côtoie Roger Moore, Dean Martin ou encore Jackie Chan, lesquels font un tabac au box office.

 

 

 

Il partage enfin la vedette d'un film avec Clint Eastwood, avec qui il a souvent été comparé, en 84 dans "Haut les flingues !" mais le film est une déception tant artistique que publique. 

 

 

 

 

 

 

D'ailleurs, au milieu des années 80, le public commence à se lasser quelque peu de Burt Reynolds. Des petits nouveaux comme Ford, Willis (Reynolds ratera  d'ailleurs le rôle de John MacClane) Stallone ou Schwarzenegger commencent à lui faire de l'ombre et ses films voient une nette baisse de leurs entrées. 

 

 

 

C'est le début d'une certaine traversée du désert pour l'acteur. 

 

 

 

Ses films ne faisant plus trop d'entrées, l'acteur s'oriente vers la télévision où il tourne les séries "Loin de ce monde" puis "Un privé nommé Stryker".

 

 

 

Ce n'est qu'en 1996 que l'acteur se retrouve embarqué dans un film important avec le raté "Striptease".

 

 

 

Néanmoins Burt Reynolds renoue avec le succès public et surtout critique avec "Boogie night" où il est formidable en producteur de film porno.

 

 

 

Le film lui vaut un Golden Globe et son unique nomination aux Oscars mais la statuette lui échappe au profit de Robin Williams pour "Will Hunting".

 

 

 

 

 

 

Par la suite, l'acteur ne fera plus grand chose de marquant. Il cotoie néanmoins Stallone dans "Driven" en  2001 puis alterne depuis cinéma et télévision en restant assez actif malgré une santé déclinante ces dernières années.

 

Il meurt le 6 septembre 2018 à l’âge de 82 ans alors qu’il s’apprétait à  tourner pour Tarantino « once upon a time in Hollywood »

 



06/09/2018
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 327 autres membres