Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Qu'est-il devenu ? Henri Guybet

 

courtoisie de Christian Petit, www.christian-petit.fr.st

 

 

 

 

 

TITRES DE GLOIRE

 

Né en 1936, Henri Guybet est tout d'abord connu pour être l'un des co-fondateur en 1969 du fameux café de la gare qui réunit des inconnus qui se nomment Coluche, Patrick Dewaere ou encore Miou-Miou.

 

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Tout en donnant bon nombre de spectacles avec ses potes, l'acteur se lance dans le cinéma.

 

On l'aperçoit dans "Les mariés de l'an deux" en 70 mais c'est en 1971 que l'acteur fait une rencontre déterminante. Il se lie en effet d'amitié avec George Lautner qui le dirige une première fois dans "Il était une fois un flic".

 

Les deux hommes vont se retrouver autour de plusieurs comédies où Henri Guybet verra ses rôles être chaque fois davantage étoffés. Ainsi, dans les années 70 les deux hommes collaborent-ils ensemble sur "Quelques messieurs trop tranquilles", "Pas de problème" ainsi que "On aura tout vu" aux côtés de Pierre Richard et sa complice du café de la gare Miou-Miou.

 

C'est pourtant au départ sous la direction de Gérard Oury qu'Henri Guybet va se faire connaître. En chauffeur/faire valoir de Louis de Funès dans "Les aventures de Rabbi Jacob", l'acteur s'impose comme l'un des seconds rôles indispensables du cinéma français des années 70.

 

 

 

Parmi ses comédies populaires on retrouve deux autres films avec Pierre Richard "La moutarde me monte au nez" et "Le retour du grand blond".

 

Et puis il y a aussi ce film extra-terrestre, complétement barré, "Themroc" (1973) avec tout de même Piccoli, Dewaere, Miou-Miou ou encre Coluche qui voient tous les protagonistes s'exprimer que par des grognements ! Jugez plutôt : 

 

 

 

 

On le retrouve même dans un rôle un peu plus sérieux, dans "Flic story" avec Alain Delon.

 

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Il saisit la chance de remplacer Aldo Maccione, (voir la carrière d'Aldo ici : https://www.indyblaveleblog.com/qu-est-il-devenu-aldo-maccione) trop gourmand en terme de salaire, dans les deux suites de "La 7e compagnie" qu'il interprète aux côtés de Pierre Mondy et Jean Lefebvre et qui obtiennent un beau succès en salles.

 

 

Il obtient enfin un premier rôle pour lui tout seul en 1978 dans "Le pion" mais cela sera bien là l'une de ses seules occasions d'occuper seul le devant de la scène.

 

 

À côté de ces classiques de la comédie, l'acteur tourne quand même beaucoup de films qui font les beaux jours des sites de nanars.

 

Car du navet, Guybet en a aussi pas mal à son palmarès. Les "Général, nous voilà", "Les givrés", "Les matous sont romantiques" (!!??) et autre "Le bahut va craquer" sont autant de films tombés dans l'oubli depuis bien longtemps.

 

Si le début des années 80 est encore marqué par quelques films notables comme "Est ce bien raisonnable ?" ou "Le guignolo" avec Belmondo, (des Lautner bien sûr) Guybet va se raréfier petit à petit, les rôles de français moyens qu'il jouait n'étant plus aussi côtés...

 

ET APRÈS ?

 

L'acteur, à partir de la fin des années 80, va essentiellement revenir à ses premiers amours que sont la scène en faisant beaucoup de théâtre.

 

Niveau écran, Guybet apparaît, par la suite, plutôt sur le petit que sur le grand.

 

On le voit à la télévision notamment dans des téléfilms ou dans des épisodes de "Classe mannequin", "Caméra café" ou, plus proche de nous, dans un épisode de "Alex Hugo" (2014) avec Samuel le Bihan ainsi que dans "Scènes de ménage".

 

Côté ciné, on l'a quand même vu dans "Ah, si j'étais riche !" avec Jean-Pierre Darroussin (2002) ou encore "Protéger et servir" (2009).



19/08/2016
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