Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Qu’est ce qu’on a encore fait au bon Dieu ? »

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La famille Verneuil est de retour. Monsieur et Madame repartent de plus belle à l’assaut de préjugés raciaux envers des gendres issus de divers ethnies. 

 

Comme pour le premier, les gags s’enchaînent avec plus ou moins de bonheur. Si l’ensemble n’est pas désagréable à regarder, il faut quand même attendre une bonne moitié de film pour voir une histoire se profiler. Jusqu’alors le scénario est aux abonnés absents servant une multitude de scènes qui s’enchaînent sans trop de logique quant à une éventuelle continuité. 

 

Pour combler les trous d’un vide abyssal quant au scénario, le cinéaste va quand même jusqu’à nous resservir en mode copié / collé l’idée du réfugié qui vient s’installer chez Christian Clavier exploité lors de son « À bras ouverts » précédent. Une idée qui débarque comme une mouche dans la soupe sans lien aucun avec l’histoire du film et qui, d’ailleurs, prend fin sans explication tangible. C’est là le puissant aveu d’un manque de créativité. 

 

Heureusement qu’un semblant d’histoire apparaît lors de la deuxième partie du film. Et surtout Philippe de Chauveron peut compter sur ses comédiens et leur enthousiasme pour faire rire de manière franche au détour de bonnes idées de gag. Car oui, c’est rassurant, malgré ses nombreuses lacunes, cette suite fait rire et c’est bien là le principal finalement. 

 

Cela dit si les hommes ont les beaux rôles, ces dames, à l’exception de Chantal Lauby, sont reléguées au rôle de faire valoir. C’est un peu dommage en soi. 

 

Le succès de ce deuxième opus va sans doute lancer l’idée d’un troisième opus. Gare quand même à l’épisode de trop...

 

 

 



17/02/2019
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