Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Roger Moore en dix films ou séries

 

L'acteur Roger Moore a incarné James Bond dans Vivre et laisser mourir (1973), L'Homme au pistolet d'or (1974), L'Espion qui m'aimait (1977), Moonraker (1979), Rien que pour vos yeux (1981), Octopussy (1983) et Dangereusement vôtre (1985).

 

 

Décédé à l'âge de 89 ans le 23 mai 2017, Roger Moore a laissé de nombreux fans en deuil. L'acteur était surtout devenu célèbre à travers des personnages déjà connus avant qu'il ne les interprête mais pour lesquels il insuflera sa propre personnalité joviale et décontractée.

 

Retour sur dix films ou séries qui ont marqué la carrière de Roger Moore auprès du public :

 

1/ "Ivanhoé"

 

A travers 39 épisodes tournés entre 1958 et 1959, Roger Moore acquiert la célébrité après une quinzaine d'années de petits rôles au cinéma. La France n'a pas diffusé cette série de manière excessive tant et si bien qu'elle est assez peu connue chez nous. 

 

 

 

2/ "Le Saint"

 

Auparavant, Moore a participé à la série "Maverick" inconnu au bataillon chez nous si ce n'est à travers le film adapté qui en découlera en 94 avec Mel Gibson dans le rôle titre.

C'est en 1962, l'année même où Sean Connery devient James Bond au cinéma, que Moore est choisi pour incarner cet aventurier charmeur. D'emblée, Moore pose ses jalons et impose un style qui sera le même lorsqu'il jouera l'agent 007 quelques dix ans après. 

Si la question se pose quant à James Bond de savoir qui en est son plus illustre interprête, elle l'est nettement moins pour determiner qui reste, aux yeux des spectateurs, le plus célèbre interprête du Saint. les acteurs ont eu beau se succèder au cinéma ou à la télé (Ian Ogilvy, Val Kilmer et même Jean Marais), Roger Moore reste l'acteur le plus emblématque ayant incarné le personnage.

 

 

 

3/ "Amicalement vôtre" 

 

Pour les fans de Roger Moore, "Amicalement vôtre" demeure SA série par excellence, sa plus connue, la préférée de millions de téléspectateurs. La série ne dura pourtant que le temps d'une saison de 24 épisodes mais à force d'être rediffusée "Amicalement vôtre" donne l'impression d'avoir duré plus longtemps.

Evidemment la série doit toute sa réussite à son duo de stars. L'alchimie entre Moore et Curtis est parfaite bien que dans le civil les deux acteurs ne s'entendaient que moyennement.

En France, le succès de la série doit beaucoup également au doublage parfait orchestré par Claude Bertrand (Moore) et Michel Roux (Curtis).

 

 

 

4/ "Vivre et laisser mourir"

 

C'est donc en 1973 que Moore endosse pour la première fois le costume de James Bond alors qu'il avait postulé dès 1962 pour le rôle. Il a la lourde tâche de succèder à Sean Connery. Contrairement à George Lazenby qui a cherché à imiter le fringant écossais, Moore va incarner 007 à sa façon souffrant moins de la comparaison mais hâtisant les foudres des fans de la première heure qui ne vont plus reconnaitre leur héros. 

L'humour omniprésent dans les films de la période Moore fera ainsi la joie des uns et le désarroi des autres. Sans être un échec, "Vivre et laisser mourir" n'est pas l'énorme succès attendu. Moore aura besoin de quelques épisodes pour s'imposer.

 

 

 

5/ "L'espion qui m'aimait"

 

De l'avis presque unanime, y compris de Roger Moore lui même, c'est le meilleur James Bond de l'acteur. Après deux épisodes calamiteux, "Vivre et laisser mourir" et "L'homme au pistolet d'or", "L'espion qui m'aimait" est l'opus qui permet à Moore de s'imposer définitivement dans le rôle. Le film est particulièrement réussi grâce à un parfait raccord entre de l'action spectaculaire et un humour cette fois ci un peu plus en retrait. "L'espion qui m'aimait" doit aussi son succès grâce au méchant le plus populaire de toute l'histoire de la saga, "Jaws" ("Requin" en vf) personnifié par l'immense Richard Kiel (2m18 !). Notons que bien qu'ennemis dans les deux films, "Jaws" réapparait dans "Moonraker", Kiel et Moore entretiendront une vraie amitié hors plateaux.

 

 

 

6/ "Les oies sauvages" 

 

"Les oies sauvages" c'est un peu "Les sept mercenaires" à la puissance 50 ! Roger Moore y incarne un pilote embauché par Richard Burton pour une mission en Afrique. Tel le western de Sturges, "Les oies sauvages" contient un casting quatre étoiles puisque, outre Moore et Burton, on y retrouve Hardy Krüger, Richard Harris et Stewart Granger. Notons que Stallone s'inspirera notamment de ce film pour faire son "Expendables".

 

 

 

7/ "Les loups de haute mer" 

 

Roger Moore alla lui même trouver la production de ce film pour leur demander de jouer le rôle principal. La volonté de l'acteur était de casser quelque peu son image de séducteur. Ainsi apparait il dans le film barbu tandis que son personnage est un antipathique mysogine amoureux...des chats. En compagnie de James Mason, il pourchasse ici un Anthony Perkins désireux de faire exploser des plate formes pétrolières.

 

 

 

8/ "Bons baisers d'Athènes"

 

Dans ce film, ayant pour toile de fond la seconde guerre mondiale, Moore incarne un Major Autrichien (!) qui combat les nazis. Une fois de plus, Moore a une galerie de stars à ses côtes puisque l'on retrouve Telly Savalas, Elliott Gould, la belle Claudia Cardinale sans oublier son ami David Niven. On remarquera la subtilité des distributeurs français rebaptisant le film "Escape from Athena" "Bons baisers d'Athènes" titre évoquant le fameux "Bons baisers de Russie"....

 

 

9/ "Le commande de sa Majesté"

 

Comme pour ""Bons baisers d'Athènes", les distributeurs français choisissent d'évoquer James Bond en transformant "The sea wolves" en "Commando de sa Majesté". 

Une fois encore Moore s'embarque dans la seconde guerre mondiale, et toujours sous la direction de Andrew V. McLaglen, pour cette fois ci tenter de détruire un navire allemand. Moore y côtoie de nouveau son ami David Niven ainsi que l'immense Gregoy Peck.

 

 

 

10/ "Dangereusement vôtre"

 

Bien qu'âgé de 57 ans, Moore accepte d'incarner une dernière fois James Bond après avoir négocié un juteux contrat. Notons d'ailleurs que, bien malin, Moore signa chaque Bond à l'unité à partir de "Rien que pour vos yeux" obtenant ainsi des salaires bien plus intéressants pour lui. Si Moore n'est plus trop crédible dans la peau d'un super agent, cette ultime aventure lui permet néanmoins d'affronter un des méchants les intessants de la saga en la personne de Christopher Walken tandis que Grace Jones est une étonnante concurrente.

 

 

 

 Parmi les autres films notables que l'on aurait pu citer ici, on peut évoquer "Le trésor des sept collines" un intéressant western de Gordon Douglas datant de 61, "Gold" de Peter Hunt qu'il retrouve pour "Parole d'homme" dans lequel il se castagne avec Lee Marvin et enfin "L'équipée du Cannonball" film où l'acteur se parodie en James Bond face à rien moins que Burt Reynolds, Dean Martin ou encore Jackie Chan !



24/05/2017
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