Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une fois, l'affiche voit juste avec son logo marketing : "la rencontre de Taken avec Jason Bourne". Avec l'acteur principal du premier dans une aventure qui évoque celle du deuxième, "sans identité" ressemble à un condensé des deux.

On peut d'ailleurs aisément penser que le succès des films évoqués a facilité la mise en chantier de celui ci. Voilà donc un film qui tient bien son cahier des charges à savoir un suspense hithcockien, des scènes d'action suffisantes pour tenir le spectateur amateur de sensations fortes en haleine, des rebondissements dans l'intrigue, le tout tenu par le toujours excellent Liam Neeson qui rappelle le Harrison Ford des années 90, celui du "fugitif" notamment. Voilà que l'acteur s'est trouvé un nouveau créneau depuis le film de Pierre Morel et on ne peut que souhaiter le revoir dans ce type de rôles entre deux biopics, autre spécialité de l'ex Oskar Schindler. 

On peut rajouter Diane Kruger en "belle de service", un cadre européen (comme "Taken" et les Jason Bourne) et on obtient un bon film du samedi soir qui fait passer un agréable moment à défaut d'être inoubliable.