Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

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« Sauver ou périr »

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Deuxième film de Frédéric Tellier, après le

brillant « L’affaire SK1 », le cinéaste continue à s’intéresser à une histoire vraie aux antipodes toutefois de celle du tueur Guy Georges.

 

« Sauver ou périr » ou la reconstruction d’un homme brisé physiquement et moralement par un accident qui l’a défiguré à jamais. Pierre Niney incarne cet homme. Et de sa part on ne pouvait meilleure interprétation de ce pompier exposé à toutes ses souffrances fatalement mises au grand chose. L’acteur n’est pas homme à faire les choses à moitié et s’est totalement investi totalement dans son rôle en prenant notamment 15 kilos de muscle que le cinéaste ne manque pas de montrer, mesdames, au détour d’une scène d’entraînement aussi inutile que plaisante à regarder pour qui aime les beaux mecs musclés... Au delà de cette transformation physique, qui inclut aussi sa dégradation physique bravo aux maquilleurs, l’ex membre de la comédie française déploie toutes les facettes de son brillant jeu au point, peut être, d’en faire trop. Il n’est pas forcément le seul responsable, après tout il suit des directives, mais force est de constater que certaines scènes flirtent gentiment avec le pathos ce qui nuit légèrement au film.

 

Le film a tout de même multitudes de scènes remarquables notamment celles qui voient Pierre Niney « face » à son épouse incarnée avec justesse par l’excellente Anaïs Moustier. Leurs scènes communes sont les meilleures du film et permettent de comprendre le double sens du titre puisque « Sauver ou périr » concerne autant le pompier que l’homme marié incarné par Niney. 

 

Après ce deuxième film, le doute n’est plus permis : Frédéric Tellier est un cinéaste qu’il faudra suivre de près.

 



04/12/2018
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