Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

En dépit d’un thème qui semble pouvoir s’approprier des histoires à l’originalité infinie, la saga « Ghostbusters » n’a cependant, pendant longtemps, eu droit qu’à un seul épisode qui côtoyait l’excellence, le premier en l’occurrence.

Dès le deuxième épisode, la médiocrité s’installa jusqu’à atteindre la nullité absolue avec un opus féminisée dont l’épreuve fut de tenir le coup devant jusque la fin.

L’épisode de 2021 remettait la saga sur de bons rails et permettait l’espoir de beaux lendemains pour les opus suivants.

Mais était-ce, finalement, qu’un coup d’épée dans l’eau ? L’épisode 2024, sans tomber dans les bas-fonds de la médiocrité jadis atteints, n’est pas vraiment à la hauteur des attentes.

On peut, certes, se réjouir de suivre les « nouveaux » côtoyer les « anciens », les uns et les autres ayant un enthousiasme certain, à part peut être Bill Murray qui semble se fiche complètement d’être là si ce n’est pour le gros chèque empoché.

Niveau effets spéciaux rien à redire non plus, le cahier des charges est bien respecté rendant le tout bien bluffant. Les scènes d’action sont soignées à défaut d’être originales et nous permettent de garder un œil ouvert tout le long.

Reste que le film pêche un peu côté scénario lequel se montre quelque peu fainéant et bien moins inspiré que la dernière fois. Le gros méchant de service manque cruellement d’originalité dans son concept en donnant l’impression d’avoir été vu maintes fois.

Enfin, ce nouvel opus n’échappe pas aux règles d’un wokisme bien gonflant qui cumule le politiquement correct en cochant bien toutes les cases des catégories de personnages à montrer tant ethniques que éthiques. A ce niveau, « SOS FANTÔMES » se range dans les films les plus insupportables du genre.