Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« The flash »

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Pourquoi ce qui a marché avec un film Marvel récent, « Spider-Man, no way home » ne marcherait-il pas dans l’univers DC ?

 

Fort d’un concept qui, par moments, frôle le plagiat avec le film de Jon Watts, Andy Muschietti nous sort donc une aventure de super héros où, à l’instar du dernier Spider-Man, tous (ou presque) les acteurs ayant incarné Batman ces 30 dernières années ont été rappelés pour reprendre du service.

 

Le concept, que l’on avait adoré lorsqu’on avait revu Tobey Maguire et Andrew Garfield ré-endosser le costume de l’homme-araignée, sonne ici comme une cruelle redite quand bien même cherche t-on à nous la faire à l’envers au détour d’une intrigue qui semble différente.

 

Pour son premier film solo, le pauvre Ezra Miller semble donc avoir eu pour indication de jouer une version copié / collé du Peter Parker période Tom Holland, entendez par là l’ado (quoique 30 ans au compteur) immature qui sort une blague pseudo rigolote toutes les 30 secondes.

 

Littéralement bouffé par des effets spéciaux vomitifs, notre héros déambule dans une histoire bien peu passionnante dont la dramaturgie nous plonge dans un ennui quasi complet. Le constat est d’autant plus flagrant qu’une fois de plus nous sommes face à un film qui flirte avec les trois heures là où 1h45 auraient été suffisants.

 

Hormis le plaisir de revoir Michael Keaton, peut être le meilleur interprète de l’homme chauve souris de tous les temps, il n’y a hélas pas grand chose à sauver de ce film. Et si vous aimez bien quand même Ezra Miller, on ne saurait ici que trop vous conseiller de le découvrir dans le magnifique « Le monde de Charlie » où il y est formidable.

 



14/06/2023
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