Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« The guilty »

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La claque made in Danemark que l’on n’avait pas vu venir. Programmé au départ au cœur de l’été dans un relatif anonymat, le film bénéficie depuis sa sortie d’un bouche à oreille ultra positif qui le transforme comme l’excellente surprise de ces mois estivaux.

 

Confiné en un seul et unique endroit, un poste de police, avec pour ainsi dire un seul personnage à l’écran durant 1h30, « The guilty » vous prend aux tripes du début à la fin grâce à un suspense redoutable parsemé de rebondissements et coups de théâtre qui scotche littéralement le spectateur à son fauteuil. 

 

« The guilty » doit beaucoup à son quasi seul acteur présent à l’écran. Jacob Cedergren s’impose dès la première image.  L’acteur dégage un charisme alliant la sympathie à l’inquiétude. Cette dernière est associée à l’ambiguïté d’un personnage en souffrance qui prend l’affaire qui lui est due avec empathie sans doute pour exorciser un passé récent qui lui a fait tout perdre. L’issue de cette histoire sera sa rédemption ou sa fatalité.

 

Passionnant d’un bout à l’autre, ce polar Hitchcockien devrait ravir les fans de polar. Le film prouve aussi qu’il n’y a pas toujours besoin de dépenser 300 millions de dollars pour mettre le spectateur en haleine. Juste de l’imagination...

 



28/07/2018
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