« The Marvels »
On sent le navet se profiler dès les premiers instants ! Pas besoin, en effet, d’attendre longtemps avant de sentir que le moment passé sur son fauteuil va pas être le plus sympa de l’année dans une salle obscure.
Suite du sympathique, sans plus, « Capitaine Marvel », « The Marvels » accentue le côté féministe entamé par le précédent opus en collant à notre héroïne deux autres acolytes, des femmes bien sûr, Lashana Lynch, déjà présente dans l’épisode précédent et Iman Vellani, une ado pure tête à claque qui dégage autant de charisme qu’une porte de frigo, laquelle est affublée de parents dont il a été jugé judicieux de leur faire parler un anglais à gratter au couteau, ce qui est d’un humour douteux…
En face de ces drôles de dames du pauvre, une « méchante » (on est dans un film féministe rappelez vous) d’une affligeante absence de charisme, se perchant d’emblée parmi les vilains les plus pathétiques de la saga Marvel.
Ce n’est pas du côté du scénario que l’on trouvera un peu de répit. Ni fait ni à refaire, celui-ci nous propose des enjeux dont on se fout royalement. Entre deux scènes d’action qui semblent toutes, mais vraiment toutes, se ressembler, Nia DaCosta essaie de nous faire rire à coup de gags d’une nullité abyssale.
Dans ce film, aux images d’une profonde laideur, Brie Larson tente de survivre en se demandant manifestement ce qu’elle fait là, tandis qu’un type parodie Samuel L. Jackson dans le rôle de Nick Fury. Ah bah en fait c’est Jackson lui même qui s’auto-parodie…
La seule bonne nouvelle, dans ce désastre filmique, est que « The Marvels » est le plus court film de la saga. On se console comme on peut…
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