Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"The passenger"

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Le spectateur qui ne connaîtrait absolument pas l'intrigue de départ de "The passenger" serait en droit de se demander s'il n'est pas tombé sur une variante d'"Un jour sans fin" : un réveil qui sonne à six heures du matin (comme dans le classique d'Harold Ramis) et un homme qui semble vivre chaque fois la même journée. Le générique, assez sublime il faut bien le reconnaître, décrit donc le train-train (c'est le cas de le dire) d'un homme qui se dévoue corps et âme pour sa famille et son boulot.

 

Pour la suite des événements, cette quatrième collaboration entre Liam Neeson et son réalisateur Jaume Collet-Serra va reprendre ses (bonnes ?) habitudes : de l'action, du suspense et des images à couper le souffle.

 

Liam Neeson l'a dit lui même : ce film est le "Non stop" dans un train. Et clairement on pense très vite au précédent film du duo lequel voyait un flic alcoolique se retrouver embarqué dans une histoire criminelle au sein d'un avion. La trame est ici quasi identique : Neeson est un ancien flic qui doit résoudre une affaire de meurtres à bord d'un train. 

 

Tous les ingrédients qui ont fait le succès de "Non stop" sont donc réunis ici au point d'avoir souvent l'impression de revoir le même film. Malgré tout,  il est facile de se laisser prendre par des scènes choc et un rythme qui ne se perd jamais. Neeson assure une nouvelle fois et est l'attraction principale du film. À 60 ans tassés, tel un Harrison Ford, l'irlandais castagne comme un jeune et affiche une forme impressionnante. Grâce à lui on passe un véritable bon moment.

 

La question est de savoir ce que le duo va décider de faire pour le prochain ? Vont ils continuer à puiser leurs inspirations dans les premiers "Die hard" qui voyaient un Bruce Willis vivre les mêmes aventures dans un endroit différent ? On peut dans ce cas imaginer que le prochain se déroulera sur un bateau. Ou alors peut être la joueront t'ils plus original avec un scénario neuf qui nous donnerait pas l'impression d'être un Phil Connors, le héros de "Un jour sans fin" à revivre chaque fois le même film. Et si c'était cela le message subliminal du début ? "Un film sans fin" ?

 

 



31/01/2018
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