Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Sur le papier, en dépit de la présence de deux acteurs que l’on aime beaucoup, ce n’était pas forcément le film que l’on attendait le plus.

Mais « Un coup de maître » a vu défiler une bande-annonce un peu trompeuse sur la marchandise où l’intrigue suggérée comme pivot du film arrive finalement assez tardivement dans le film.

Ce n’est finalement pas plus mal car Rémy Besançon aurait peut être pataugé à tenir 1h30 sur l’histoire d’un type qui se fait passer pour mort afin que ses peintures, tel un Van Gogh, voit ses ventes s’envoler.

« Un coup de maître » est avant tout la trouvaille d’un magnifique duo d’acteurs qui se complètent bien : Vincent Macaigne et Bouli Lanners nous gratifient de savoureuses scènes où ils nous émeuvent autant qu’ils nous font rire. Le tout sous le regard de la délicieuse Anaïde Rozam que l’on espère, ici,revoir très vite.

Cela donne un très joli film enjoué, sans temps mort aux répliques bien senties. Un vrai film d’été qui mérite assurément le coup d’œil.