Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Yànnick »

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A l’heure des films à la limite de l’interminable (pour certains) pondus par Hollywood, on est presque heureux d’emblée de voir arriver « Yannick », un film qui, rien que pour sa durée atypique (1h07) va à contre courant des programmations actuelles.

 

Évidement, le film de Quentin Dupieux ne se distingue que pour cette raison. Le cinéaste est homme qui aime proposer des œuvres qui sortent des sentiers battus. Pourtant celui qui a fait, dernièrement, élever une mouche géante à la team du Palmashow ou fait remonter le temps à une Lea Drucker férue de rajeunissement s’est attelé à un projet sommes toutes moins barré. Ce n’est en aucun un reproche mais le film surprend par la presque normalité de son concept. Et pour cause : a contrario de ses dernières reals, « Yannick » n’a pas de construction narrative fantastiques et cela fait un peu la différence.

 

Cela n’empêche pas « Yannick » d’être attrayant et pas avare pour deux sous en scènes de comédie tendance burlesques. A ce titre Raphaël Quenard n’est pas pour rien dans l’ambiance loufoque de l’ensemble. L’acteur est clairement l’homme qu’il fallait pour le rôle. En apportant son délire et sa sensibilité naturelles, il contribue largement à la réussite d’un film pour lequel on se laisse facilement prendre au jeu. Évidement la contribution de ses partenaires, Blanche Gardin et Pio Marmaï en tête, n’est pas innocente à la réussite d’un film enjoué, rythmé, rigolo mais parfois moins.  Un très bon moment de cinoche en fait.



02/08/2023
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