Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"Die hard" : du pire au meilleur épisode

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5/ Die hard : Belle journée pour mourir (2013)

 

Les plus

 

Une poursuite décoiffante dans les rues de Moscou 

 

 

Les moins 

 

Bruce Willis apparaît nettement moins en forme que par le passé.

 

Difficile de ce fait de ne pas voir dans le fils un héros de substitution en test pour prendre le relais éventuel.

 

Willis en mode "j'm'en foutiste". Clairement ici pour encaisser son chèque et non par amour pour un scénario qu'il aurait jugé béton. Et voilà qu'une franchise commencée de manière royale s'embourbe dans une puissante médiocrité.

 

Un méchant vite vu vite oublié d'ailleurs c'est qui déjà ?

 

 

4/ Die hard 4 : Retour en enfer (2007)

 

Les plus 

 

Le tonus intact de Bruce Willis 

 

Le choix judicieux de la trop mimi et trop méconnue Mary Elisabeth Winstead pour jouer la fille de McClane

 

 

Les moins 

 

Les scènes d'action sombrent dans le grand n'importe quoi : en témoigne McClane qui expédie une voiture dans un hélico ou encore cette séquence hallucinante, dans le mauvais sens du terme, où un un pilote de chasse ne parvient pas à toucher avec ses missiles un camion sur une route ! 

 

Le scénario grotesque 

 

Un méchant aux antipodes de ceux de la trilogie originelle.

 

Willis qui prend tout cela très, trop, au sérieux  

 

D'office ce Die Hard apparaît comme l'épisode de trop. C'était sans compter qu'un 5 encore plus mauvais allait pointer le bout de son nez...

 

 

 

 

3/ Une journée en enfer (1995)

 

Les plus  

 

À l'origine le troisième opus devait se dérouler sur un paquebot et se serait inscrit dans la continuité des deux premiers en opposant un John McClane en mode vacances opposé à des terroristes. Sauf qu'entre temps sort "Piège en haute mer" dont l'influence des deux premiers "Die hard" est clairement définie. Apres une série de procès dénonçant un plagiat, les scénaristes de "Die hard" décident de renouveler le genre. Cette fois McClane ne sera plus dans un espace confiné mais déambulera dans le tout New-York. Ce renouveau donne un coup de fraîcheur à saga qui risquait de trop se répéter.

 

La mise en scène toujours efficace de John McTiernan l'un des meilleurs réalisateurs de films d'action à l'époque avec Richard Donner.

 

La complicité évidente entre Bruce Willis et Samuel L. Jackson.

 

 

Les moins 

 

Acteur immense par ailleurs, Jeremy Irons peine tout de même ici à convaincre dans la peau d'un redoutable terroriste. D'autant qu'il est censé être le frère d'Alan Rickman dont la prestation fut largement plus marquante.

 

En dépit de quelques beaux morceaux de bravoure, ce troisième opus est moins impressionnant que les deux premiers.

 

 

 

2/ 58 minutes pour vivre (1990)

 

Les plus 

 

Le film multiplie les scènes spectaculaires, toujours plus loin toujours plus haut.

 

Bruce Willis toujours au top de sa forme 

 

La mise en scène de Renny Harlin n'a rien à envier à celle de John McTiernan.

 

Un deuxième opus (quasi) aussi réussi que le premier 

 

 

Les moins 

 

L'effet de surprise du premier est forcément dissipé.

 

 

 

1/ Piège de cristal (1988)

 

Les plus :

 

Un scénario inédit à l'époque partant grosso modo de l'idée de mélanger "Rambo" à "La tour infernale". Le résultat à l'écran est décoiffant et inattendu. 

 

Le pari risqué mais concluant d'employer Bruce Willis dans le rôle du super flic. L'acteur n'avait jamais joué ce type de rôle jusqu'alors et était surtout connu pour la série "Clair de lune" et les excellents Blake Edwards "Meurtre à Hollywood" et  "Boire et déboires". Après que le vétéran Charles Bronson, Sylvester Stallone et Richard Gere aient refusé le rôle, Willis est donc recruté et va particulièrement étonner. Gardant son sourire malicieux et son humour, il va immédiatement s'imposer dans le rôle du super flic John McClane, un an après avoir été envisagé pour incarner Martin Riggs dans "L'arme fatale". Prenant son rôle très au sérieux, l'acteur se sera imposé des heures de musculation. 

 

La parfaite combinaison humour (mais pas trop) avec de l'action à tout va fonctionne parfaitement.

 

Difficile de mentionner une scène en particulier vu que le film flirte avec la perfection du genre.

 

Alexander Godunov super bras droit bad guy. Amusant de voir l'ex danseur étoile en super méchant tueur après avoir incarné un tout gentil amish trois avant dans "Witness".

 

Alan Rickman meilleur méchant de la saga et de très très loin. Sa performance écrase littéralement la concurrence à venir dans les épisodes suivants. 

 

Les moins 

 

Rien. L'épisode parfait de la saga. 

 

 

 

 



03/06/2018
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