Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Dracula »

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Pendant quelques films, on avait cru avoir perdu Luc Besson. Puis Dogman est venu mettre tout le monde d’accord : le cinéaste était bel et bien de retour à son meilleur niveau.

 

Le très attachant June and John, tourné à l’iPhone et malheureusement sorti uniquement en streaming, confirmait cette belle renaissance.

 

Restait Dracula, dont la sortie en plein mois de juillet, seulement quelques mois après Nosferatu, pouvait sembler être une idée pas si judicieuse.

 

Et pourtant, face au résultat final, on en viendrait presque à regretter que Besson n’ait pas fait ce film plus tôt.

 

Visuellement sublime, son Dracula enchaîne les séquences puissantes sans jamais laisser de temps mort, avec une émotion toujours en embuscade.

 

Devant sa caméra, Caleb Landry Jones — déjà impressionnant dans Dogman — livre une prestation fulgurante. Incontestable point fort du film, il relègue presque tous ses partenaires au rang de faire-valoir. Aussi bouleversant dans les scènes sentimentales que saisissant dans les accès de colère, il constitue à lui seul une excellente raison d’aller voir le film.

 

Sans oublier la musique signée Danny Elfman, choix aussi surprenant que brillant, qui magnifie encore l’ensemble.

 

Si le Dracula de Besson lorgne clairement du côté du film de Coppola, il ne parviendra sans doute pas à faire oublier la magnifique Winona Ryder via la pourtant irréprochable Zoé Bleu (fille de Rosanna Arquette, l’héroïne du « Grand bleu). Mais il n’en demeure pas moins l’une des grandes attractions de cet été 2025.



30/07/2025
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