Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Hommage à Georges Lautner

 

  Ventura et Blier dans "Les tontons flingueurs"

 

Il y a eu quelque chose d'agaçant dans les hommages rendus à Georges Lautner où sa carrière se limitait au seul "Les tontons flingueurs". Comment ignorer le reste d'une filmo si riche ?

Comment oublier sa trilogie consacrée au "Monocle" personnifié de façon délicieuse par Paul Meurisse lequel apparait justement sous forme de caméo à la fin des "Tontons..." ?

 

"Les tontons flingueurs" consacrera effectivement Lautner en 63 même si le film, avec quelques 3 millions d'entrées ne fut pas un triomphe absolu. La télé, avec des innombrables diffusions lui donnera le rang de film culte. Le succès du film incitera le cinéaste à reprendre quelques uns de ses comédiens pour "Les barbouzes" puis "Ne nous fâchons pas" peut être le meilleur des trois films lesquels parodient avec brio les films de gangsters.

 

 

 

 

C'est à cette époque qu'il dirige les premières fois son égérie Mireille Darc qui jouera dans onze de ses films dont "La grande sauterelle", "Fleur d'Oseille", "Laissez aller, c'est une valse" ou encore "La valise".

 

Pas moins culte que "Les tontons flingueurs", "Le pacha" permettra à Lautner de diriger Jean Gabin dans un polar qui affiche un côté nettement plus sombre que ses comédies d'alors.

 

C'est pour casser quelque peu cette image de réalisateur de comédies qu'il dirigera Delon et Darc dans "Les seins de glace" puis dans "Mort d'un pourri".

 

 

 Gérard Jugnot, Jean-Pierre Marielle et Pierre Richard dans "On aura tout vu"

 

 

 

 

Il n'en oublie de nous faire rire avec le très bon "La valise" et "Il était une fois un flic" tous deux avec Michel Constantin et Mireille Darc. Et l'on se demande bien pourquoi sa rencontre avec Pierre Richard soit à ce point oublié alors que "On aura tout vu" est sans doute l'un de ses meilleurs films.

 

 

 

Belmondo "Le professionnel"

 

 

 

 

 

Ce n'est qu'en 1978 que la route de Georges Lautner va croiser celle de Jean-Paul Belmondo. Mais cette attente va vite être comblée par une série de films, quatre en six ans, que des succès, "Flic et voyou", "Le guignolo", "Le professionnel" et "Joyeuses pâques". 

 

Les années 80 marqueront un certain manque d'inspiration qui lui vaudra d'être derrière la caméra d'oeuvres mineures comme "Le cow-boy" avec Aldo Maccione ou encore "La cage aux folles 3". Il se fait un plaisir de cinéphile en s'offrant un Robert Mitchum en fin de carrière dans "Présumé dangereux". Il tourne encore l'un ses meilleurs films, sinon son meilleur, en 89 le très mésestimé "La maison assassinée" avec Patrick Bruel.

 

C'est avec son ami Belmondo qu'il tourne son dernier film pour le cinéma "L'inconnu dans la maison" qui n'obtiendra pas le même succès que leurs oeuvres communes passées. 

 

 

 Belmondo et Lautner

 

 

 

 

 



24/11/2013
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