"Hot milk"
Après avoir longtemps écrit pour les autres, Rebecca Lenkiewicz signe enfin son premier film en tant que cinéaste, avec un sujet qui n’est pas sans rappeler Désobéissance, dont elle avait signé le scénario.
Hot Milk, énième film féministe à envahir nos écrans, ne va clairement pas révolutionner le genre. On pourrait presque dire que c’est du déjà-vu, s’il ne se dégageait pas une certaine brillance de l’interprétation de ses trois protagonistes : Emma Mackey, Fiona Shaw et Vicky Krieps. À elles trois, elles nous subjuguent et parviennent à éveiller, malgré tout, notre intérêt.
Hormis cela, l’histoire alterne le chaud et le froid, n’échappant ni aux longueurs ni à une certaine redondance. Elle nous amène surtout à nous interroger sur l’intérêt d’enchaîner des films de ce type, qui risquent de paraître rapidement dépassés si l’on continue à nous en servir à ce rythme.
Reste un final inattendu, qui surprend agréablement. C’est toujours ça de pris.
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