"Iron claw"
Hallucinante histoire vraie, quoique romancée, qui nous est proposée par le méconnu (chez nous en tout cas) Sean Durkin). Ou l'histoire dingue d'une famille de catcheur orchestré par un père tortionnaire qui veut atteindre, à travers ses fils, les sommets qu'il n'a pas atteints lui-même.
Il s'agissait pour Durkin d'éviter un film qui vire trop dans le pathos dans la dramaturgie qu'a connu cette famille est lourde. Tellement lourde d'ailleurs que le cinéaste a carrément retiré un fils de l'histoire pour atténuer le tout !
Même en imaginant que tut cela est vrai, cela donne, effectivement, un film parfois lourd à digérer à cause de son lot de scènes mortuaires où cette même atmosphère curieuse s'y dégage par le biais d'un père qui passe outre les drames de sa propre famille pour mieux avancer dans son projet.
Holt McCallany interpréte ce père trop facilement détestable tandis que Zac Efron semble avoir été embauché que pour épater son monde par sa transformation physique, et tenter sa chance aux Oscars pour lequel il n'a finalement pas été nommé...
Si le film nous rend attentif par son thème, il n'en ressort finalement que peu d'émotion, un comble vu le sujet et les scènes proposées. Si les combats de catch sont hallucinants et que le mariage de l'un des films nous donne droit à un des meilleurs moments du films, les séquences drama sont relativement ratées à force de paraitre répétitives et même curieuses (l'absence du père soudain lors d'une séquence clé du film pourtant).
Durkin aurait pu aisément condenser son film sur un format de moins de deux heures comme si il se sentait de mettre des rallonges comme le font ses collègues hollywoodiens. C'est dommage.
Comble du tout, la mention spéciale, on la décernerait, sur ce blog, à Lily James, quasi seule fille du film, géniale en épouse de catcheur.
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