Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

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« La dernière vie de Simon »

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L’influence de Spielberg, période « E.T. » s’entrevoit dès la scène d’ouverture de « La vraie vie de Simon » qui rappelle en bien des points celle où le petit extra terrestre débarque sur Terre et ce jusque dans la brillante musique de Erwann Chandon. 

 

Entendons nous bien : le film de Léo Karmann n’est en aucun cas un ersatz du chef d’œuvre de Spielberg, mais le point commun d’un être seul qui se cherche une famille d’adoption est évidement le socle qui unit ces deux films.

Du reste « La dernière vie de Simon » a son propre scénario qui n’a de cesse de nous captiver d’un bout à l’autre en se basant sur une idée aussi simple que géniale ouvrant d’énormes perspectives. Le principe de changement de physique n’est pas une nouveauté en soi mais il n’avait que trop rarement été exploité dans une relative simplicité. Le cinéaste parvient à maintenir l’aspect fantastique de son œuvre sans jamais tomber dans la surenchère mais en maintenant son degré de suspense...et de romance.

 

Car si « E.T. » était basé sur une belle histoire d’amitié, celle de « ...Simon » est une histoire d’amour. Amour impossible ? C’est bien là la question qui va se poser tout du long du film.

 

Karmann nous propose une très jolie fable sans temps mort avec son lot de tristesse et de tendresse auxquels manque, peut être, un brin d’humour en plus. 

 

On peut regretter aussi quelques incohérences, au delà de l’aspect fantastique, conséquentes peut être d’un budget serré : ainsi 10 ans de la vie de Simon sont-ils littéralement mis de côté nous empêchant d’avoir toutes les réponses à nos questions (peut-on vraiment tromper son monde simplement grâce à son apparence trompeuse, surtout quand on est un enfant ? Vous avez quatre heures pour rendre votre copie). Ces questions, pas si anecdotiques auraient pu avoir réponses dans un film plus long voire, mieux encore, un diptyque.

 

On n’oubliera pas de noter la présence d’un impeccable casting dont les jeunes Benjamin Voisin, Camille Claris et Martin Karmann qui apportent tout leur enthousiasme et leur dynamisme à ce joli petit film qui aurait pu devenir un classique à peu de choses près.

 



11/02/2020
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