Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait »

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Avec Emmanuel Mouret, chaque arrivée de nouveau film s’accompagne de la même question, la même que l’on se pose pour le beaujolais : le cru de l’année est-il bon ou pas ?

 

L’acteur/réalisateur est, en effet, capable du meilleur (« Un baiser s’il vous plaît », « L’art d’aimer »...) comme du pire (« Fais moi plaisir », « Mademoiselle de Jonquière »...). Alors que vaut cette cuvée 2020 de Monsieur Mouret ? Elle est bonne ! Et très bonne même ! Le haut du panier de la filmographie du cinéaste.

 

Grâce à un casting et un scénario bétons, Mouret nous offre une œuvre d’une rare jubilation. Offrant, à son meilleur, ce qu’il sait faire de mieux, les chassés croisés de ses principaux protagonistes, Mouret nous délecte d’un film savoureux en tout point, toujours juste, jamais vulgaire avec un doux parfum d’érotisme soft que n’aurait pas renié Eric Rohmer.

 

Et on ne que féliciter les acteurs principaux qui nous ont sortis toute la panoramique de leurs immenses talents que ce soit ces dames Camélia Jordana, Émilie Dequenne, Jenna Thiam ou ces messieurs Niels Schneider et Vincent Macaigne, ils sont tous parfaits de finesse, de légèreté et d’humour parfois même. Tous ces composants font de « Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait » l’un des meilleurs post confinement.

 

 

 



29/09/2020
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